Malard Maurice

École des Arts Décoratifs, élève de Genuys et A. de Baudot.

TITRES ET FONCTIONS

Il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques (1913-1941), chargé successivement du Cantal, de la Haute-Loire, de l’Ardèche et de la Nièvre, du prieuré de St-Martin-des-Champs (1929), de St -Julien-le-Pauvre, de la Maison des étudiants et de la maison de Nicolas Flamel à Paris.

Malençon Gabriel

École spéciale d’Architecture, élève de Sauvageot.

TITRES ET FONCTIONS

Entré au Service des Monuments Historiques dès 1873, il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques (1897-1926). Il est alors chargé de l’arrondissement de Rambouillet, puis des Pyrénées-Orientales, en remplacement de Nodet, et de Versailles en 1898 à la suite de Petitgrand, décédé. Il est l’architecte de la Manche en 1909, à l’exception du Mont-St-Michel et de la Ville de Coutances, dont la Cathédrale lui est attribuée en 1910. Il est successivement chargé de l’Orne (1912), de l’église de Bougival (1913), de l’église de Poissy (1916), de la Cathédrale de Versailles (1917) et enfin, de l’église de Triel (1920).

PRINCIPAUX OUVRAGES

Le château de Maisons-Laffitte, la Cathédrale de Perpignan, la Cathédrale de Coutances, la Cathédrale de Sées, l’abbaye Blanche à Mortain, les églises Notre-Dame de St-Lô, St-Germain d’Argentan et de St-Sulpice de Favières, le château de Montgomery à Ducey.
Auteur des relevés de l’église St-Ouen et de la Fierté-St-Romain (à Rouen), de l’hôtel de Mondrainville à Caen, du Château-Gaillard aux Andelys.

Manciulescu Stéfan

Manguin Pierre

École des Beaux-Arts. élève de Lebas.

TITRES ET FONCTIONS

Il est membre de l’Institut. Il succède à Questel en 1848 et prend en charge les travaux de St-Maurice de Vienne, puis il travaille aux églises St-Bernard à Romans, de St-Paul-Trois-Châteaux dans la Drôme et celle de Rueil en Seine-et-Oise. En 1854, il achève les travaux de la crypte St-Laurent à Grenoble.

Marcel Alexandre

École des Beaux-Arts, atelier Jules André.

TITRES ET FONCTIONS

Il est membre de l’Institut, puis architecte diocésain en 1889, chargé de la Cathédrale de St-Claude (Jura) en 1892, des édifices diocésains d’Auch (Gers) en 1901 et de ceux de Montauban en 1905. En 1912, il est Architecte en Chef des Bâtiments civils et Palais nationaux pour le Panthéon (en remplacement de Laloux) puis il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques (1913-1928), chargé du Morbihan. Il supplée Haubold dans le Finistère en 1914. Enfin il est chargé de l’Ille-et-Vilaine en 1920, de l’arrondissement de Sceaux (à l’exception du château de Vincennes), du Palais de justice de Rennes en 1921, de l’École militaire ainsi que de l’hôtel de Crillon à Paris en 1926. En 1916, il est chargé de !’École des Beaux-Arts.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Le château d’Augerville (Loiret), la Cathédrale d’Auch (Gers) et un hôtel particulier à Cholet (Maine-et-Loire).

DISTINCTIONS

Grand prix de l’exposition universelle à Paris (1889), médaille d’honneur (1897). Officier de la Légion d’honneur (1923).

Martin Régis

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1984, École nationale supérieure des Beaux-Arts UPA 4 (atelier Latour) ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1987.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte collaborateur dans les agences Orliac, Latour, Lohner BCPN, et de J.-C. Rochette ACMH ; nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques, il est chargé en 1991 de l’Aude et des Pyrénées-Orientales, en 1992 du Tarn-et-Garonne, en 1998 du Loiret, en 2004 de la Seine-Maritime, en 2010 du château et du Domaine de St-Germain-en-Laye (Yvelines), en 2012 du Val d’Oise, en 2013 de l’Eure, en 2015 des édifices de Beauvais (Oise). Membre de la SFA depuis 1988. Nommé Inspecteur Général des Monuments Historiques le 1er janvier 2016.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Dans l’Aude (11), les couvertures de la cité de Carcassonne, le cloître de l’abbaye de Fontfroide. Dans le Tarn et Garonne (82), l’abbaye de Belleperche. Dans les Pyrénées-Orientales (66), l’église de Collioure, l’abbaye St-Michel de Cuxà à Codalet, la cathédrale de Perpignan. Dans le Loiret (45), la cathédrale d’Orléans, le tribunal administratif d’Orléans, le château de Sully-sur-Loire, le porche de St-Benoît-sur-Loire. En Seine-Maritime (76), l’abbatiale de Jumièges, la Trinité de Fécamp, le château de Mesnières en Bray, le château d’Eu, l’église St-Maclou de Rouen, l’hôtel de Bourgtheroulde de Rouen. Dans le Val d’Oise (95), les façades du château d’Ecouen. Dans les Yvelines (78), les façades du château de St-Germain-en-Laye, l’église de St-Germain-en-Laye. Dans l’Eure (27), la cathédrale d’Evreux, l’abbaye du Bec-Hellouin, le prieuré de Beaumont le Roger, le château de Beaumesnil, le château de la Chapelle à La Neuve-Lyre. Dans l’Eure et Loir (28), l’église St-Aignan à Chartres. Dans l’Indre (36), le château de Valençay. Dans le Nord (59), l’ancien hôpital du Hainaut à Valenciennes.

Mastorakis Michel Adrien Jean

École nationale supérieure des Arts Décoratifs ; architecte diplômé par l’État en 1934 ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1938.

TITRES ET FONCTIONS

Professeur et chef d’atelier à !’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (1945-1981). Il est aussi le collaborateur de J. Trouvelot (1937-1948). Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1947, chargé du Lot, du Tarn-et-Garonne (1947-1958), du Lot-et-Garonne (1948), du Tarn (1949-1953), de la Gironde (1953-1980), de la Charente et de la Charente-Maritime (1958) et de la Dordogne. En 1957 et en 1978, il est-chargé de mission par !’École française d’Athènes pour l’étude et la restauration du palais minoen de Mallia (Crète). Il est vice-président du Syndicat des architectes diplômés par l’État (depuis 1963), membre de la Société Française d’Archéologie (depuis l 937) et de l’Association du T, de la Jurade de St-Émilion, de la Connétablie de Guyenne et de l’Union Franco-Britannique des Architectes.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Dans le Lot (46), l’église de Souillac, la Cathédrale de Cahors, l’église et le prieuré de Carennac. Dans le Tarn-et-Garonne (82), la Cathédrale de Montauban, le musée Ingres et la place Nationale. Dans le Lot-et-Garonne (47), l’église de Moirax, le château de Bonaguil et le musée d’Agen. En Gironde (33), à Bordeaux : la Cathédrale, les églises Notre-Dame, St-Michel et St-Seurin, le Grand Théâtre ; le phare de Cordouan ; le château de Cadillac, l’abbaye La-Sauve-Majeure ; le château de Château-Margaux, l’église et les bâtiments abbatiaux à St-Émilion. En Charente (16), le château de la Rochefoucauld et les églises Saintongeaises En Charente-Maritime (17), le fort du Chapus à Marennes; la corderie à Rochefort ; les tours St-Nicolas et de la Chaîne à La Rochelle, la maison de !’Empereur, l’église et le musée africain dans l’île d’Aix , l’hôtel de Clergeotte (musée de la Marine) dans l’île de Ré, l’église de Talmont.

DISTINCTIONS

Il est Chevalier de la Légion d’honneur, Officier de l’Ordre national du Mérite, Officier des Arts et Lettres, Chevalier des Palmes académiques, Chevalier de !’Ordre pontifical de St-Grégoire-le-Grand.

Mayeux Louis

École des Beaux-Arts, élève de son père et de Laloux. Prix Godeboeuf en 1895, prix Rougevin en 1897.

TITRES ET FONCTIONS

Inspecteur des travaux de la gare d’Orsay en 1898 puis rapporteur près le Comité des Inspecteurs Généraux des édifices diocésains. Il est architecte diocésain de Perpignan en 1901 Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1913-1931), chargé des Hautes-Pyrénées (à l’exception de la Cathédrale de Tarbes), du Cantal, de la Corrèze en 1919 et, à titre provisoire en 1920, de l’Indre et de la Creuse.

PRINCIPAUX OUVRAGES

L’église de St-Jean-le-Vieux, le clocher et la façade de la Cathédrale de Perpignan et l’église de Collonges.

DISTINCTIONS

Il obtient une mention honorable au Salon des Artistes français et la Grande Médaille en 1896.

Merlet Jean

École nationale supérieure des Beaux-Arts, architecte diplômé par le Gouvernement ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens ; diplômé de l’Institut d’Urbanisme.

TITRES ET FONCTIONS

Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1942, chargé à ce titre de la Vendée, puis de la Loire-Atlantique (1944), de la Charente-Maritime (1945-1949) ainsi que de l’arrondissement de Lisieux (à l’exception de Pont-l’Évêque), de l’Eure en 1948 (à l’exception de la Cathédrale et de l’évêché d’Évreux), de l’arrondissement de Falaise (à l’exception de la ville elle-même), du Calvados (à l’exception de l’hôtel de Than, de l’hôtel d’Escoville et du lycée Malherbe).

En 1957, il obtient une mission spéciale pour le château de Nantes et termine les travaux commencés au château de Chateaubriand, à l’église St-Gildas des Bois, à la Bourse de Nantes, au cours Cambronne à Nantes.

En 1959, il quitte l’Eure, mais il conserve en mission spéciale les ruines du Château-Gaillard aux Andelys, l’abbaye du Bec-Helloin, l’église de Gisors et il termine les travaux de l’ancien Évêché d’Évreux.

II est nommé Architecte en Chef des Bâtiments civils et Palais nationaux en 1961, chargé de l’hôtel de Montesquieu-Fezensac. Il est à nouveau chargé de l’Eure (1962-1964), où il conserve en mission spéciale les Andelys, l’église et l’abbaye de Beaumont-le-Roger, l’ancienne abbaye de Bernay, le château et l’église de Gisors et jusqu’en 1975, la Cathédrale d’Evreux. Pour le compte des Bâtiments civils, il est chargé du lycée de la Folie-St-James à Neuilly (1962) et du ministère de la Coopération (1963), et pour les Bâtiments civils et Palais nationaux, de la cité administrative d’Évreux, puis de la cour d’appel de Caen en 1973.

En tant qu’Architecte en Chef des Monuments Historiques, il est chargé à partir de 1974 des 3e et 4e arrondissements de Paris (à l’exception de l’hôtel Sully, l’hôtel Salé, ceux de Beauvais et de Jeanne d’Albret) et des 11e, 12e et 20e arrondissements.

II est président de la Compagnie des ACMH (1948-1953). Il contribue à l’élaboration de la Charte de Venise en 1964.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Les deux abbayes de Caen, celle d’Ardennes, la salle des gardes de l’abbaye aux Hommes de Caen; les églises de Norrey-en-Bessin, de Rouvres, de St-Sever, de Bernières, d’Ouistreham, de St-Pierre-sur-Dives, St-Jacques à Caen, St-Gervais à Falaise ; de la Cathédrale d’Évreux et de l’abbatiale de Bernay dans l’Eure.

Mester de Parajd Gabor

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1975, École nationale supérieure des Beaux-Arts, UPA 3 (atelier Arretche) Versailles ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1979 ; lauréat de la fondation Delano (American lnstitute of Architects).

TITRES ET FONCTIONS

Architecte collaborateur dans l’agence Arretche (1977-1978) et, à partir de 1978, architecte libéral ; nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1982, il est chargé de la Corrèze, de la Creuse jusqu’en 1991 et de la Haute-Vienne jusqu’en 1993, des Pyrénées-Orientales (1983-1991). En 1984, il est chargé d’une mission au titre des Bâtiment Civils et Palais Nationaux sur l’hôtel Maledan, dans le Limousin. De 1991 à 1995, il est responsable à Paris des 9′, 10′, 18′ et 19′ arrondissements, depuis 1991 du Maine-et-Loire et depuis 1993 de l’Abbaye de Fontevraud. De 1995 à 2008, il est chargé des Résidences Présidentielles ; depuis 1995, des Domaines Nationaux de Marly et de Rambouillet et depuis 2004, du Château de Vincennes. Il est expert auprès des tribunaux ; architecte conseil auprès de l’ICOMOS International ; architecte consultant de l’UNESCO ; architecte expert des Nations Unies pour les Établissements Humains ; membre de la SFA ; membre de la Société Française des Architectes, et de l’Union Internationale des Architectes ; membre de l’ICOMOS-France, ancien président du comité français de la bourse Delano (American lnstitute of Architects), membre de l’Académie d’Architecture.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Musée Labenche de Brive (19), Centre d’art contemporain de Meymac (19), Musée départemental d’art contemporain de Rochechouart (87), réutilisation du château de Nedde (87), schéma directeur du site du village martyr d’Oradour-sur-Glane (87), Campo Santo de Perpignan(66), Greniers Saint-Jean, Musée des Beaux-Arts, Collégiale Saint-Martin, Château (Galerie de l’Apocalypse, Logis Royal), Cathédrale (massif occidental et vitraux) à Angers (49), Abbaye de Fontevraud (49) : chevet de l’abbatiale, cloître du Grand Moutier, Cour d’Honneur, l’Hôtel dans le Prieuré Saint-Lazare, Logis Bourbon ; Château de Montsoreau, Château de Saumur, Abbaye de Saint-Florent-le-Vieil (49), Palais de l’Alma, Résidence Marigny et Palais de l’Elysée (75), Donjon, Sainte-Chapelle et Pavillon du Roi à Vincennes (94), Abreuvoir de Marly (78), Château, Laiterie de la Reine et Pavillon des Coquillages à Rambouillet (78) Grands Magasins du Printemps (75).