Millet Eugène-Louis

École des Beaux-Arts, élève de Labrouste et de Viollet-le-Duc.

TITRES ET FONCTIONS

Il est nommé architecte adjoint de Viollet-le-Duc (1847) puis il est attaché au Service des Monuments historiques dès 1849 Il est aussi architecte diocésain de Troyes, de Châlons, de Reims, de Clermont et de Moulins. Le 6 août 1863, il est nommé membre de fa Commission des Monuments historiques en remplacement de Caristie, décédé. De 1869 à 1871, il restaure Ste-Catherine de Honfleur puis, en 1872, l’ég lise St-Pierre de Montmartre. Il est architecte diocésain de Reims et de Clermont-Ferrand en 1874 (en remplacement de Viollet-le-Duc). Enfin, il est nommé Inspecteur des édifices diocésains en 1875, en remplacement de Labrouste.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Il restaure de nombreux édifices religieux, les églises de Souvigny et d’Ébreuil (Allier) ; de Paray-le-Monial et de Châteauneuf (Saône-et-Loire) , St-Pierre à Lisieux, de St-Benoît-sur-Loire, de Boulogne (Seine) ; de Mareuil-Marly (Seine-et-Oise ) et St-Quiriace à Provins ; les Cathédrales de Troyes et de Moulins ; et le château de St-Germain-en-Laye (1859-1879).

Jouven Georges

Ancien élève de l’Institut d’Urbanisme ; architecte diplômé par le Gouvernement en 1937 ; licencié en droit en 1938, docteur ès lettres en 1985.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte divisionnaire de la Préfecture de police (1938 à 1977) ; nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1947, il est chargé du Doubs (1947-1980), du Jura (1947-1952), du territoire de Belfort, de la Charente (1947-1951), de la Charente-Maritime (1950-1954), de la Vendée (1951-1952) du Territoire de Belfort et de la Côte-d’Or (1951-1979). Conseiller technique et coordonnateur du ministère de !’Éducation nationale (1955).

PRINCIPAUX OUVRAGES

En Côte-d’Or (21), restauration de la crypte de l’église St-Pierre de Flavigny ; restauration du dortoir de l’abbaye de Fontenay, de l’Hôtel-Dieu à Beaune. Dans le Doubs (25), restauration du palais Granvelle et des anciennes salines d’Arc-et-Senans. De nombreux ouvrages pour le mini stère des Affaires sociales-Santé publique, le ministère de l’Éducation nationale et le secrétariat d’État à la Jeunesse et aux Sports.

PUBLICATIONS

Rythme et Architecture, 1951 ; Les Nombres cachés, 1978, et L’Architecture cachée, Ed.Dervy-Livres, 1979, lesquels ont obtenu la grande médaille d’argent de l’Académie d’Architecture ; La Forme initiale, Ed. Dervy-Livres, 1985, couronné par l’Académie des Beaux-Arts.

DISTINCTIONS

Chevalier de la Légion d’honneur (1971), Officier d’Académie (1954), Chevalier des Arts et Lettres (1969).

Jullien Henri

École nationale supérieure des Beaux-Arts, atelier Bigot ; architecte diplômé par le Gouvernement.

TITRES ET FONCTIONS

Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1942-1970), chargé de !’Hérault, du Tarn, de l’Ariège, du Gard et du Vaucluse, de la Manche et de la Seine-Maritime. Il participe également aux secteurs sauvegardés de Bourges et de Nice. Enfin, il est adjoint à l’Inspection Générale des Monuments Historiques en 1954.

PRINCIPAUX OUVRAGES

II restaure l’église St-Ouen et l’hôtel de Bourgtheroulde à Rouen, Notre-Dame-de-Grâce au Havre, Caudebec, Neufchâtel, Dieppe, l’église de la Ste-Trinité à Fécamp.

Kaehrling Jules

École des Arts Décoratifs, élève de Genuys.

TITRES ET FONCTIONS

Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1923- 1945), chargé du Tarn-et-Garonne, des Landes, des Hautes-Pyrénées, de l’Ariège, du Tarn, du Lot-et-Garonne et de Soissons ainsi que de Château-Thierry. Il s’occupe des régions de l’Est durant la Seconde Guerre mondiale

PRINCIPAUX OUVRAGES

Les églises de Piennes et de Roye.

Kopp Marcel

École des Arts Décoratifs ; Certificat d’Études Supérieures d’Histoire du Moyen Âge, d’Art Moderne et Contemporain, d’Esthétique et de Science de l’Art ; diplômé de l’Institut d’Urbanisme et un Brevet d’État de technicien sanitaire et hygiène des industries.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte des Monuments Historiques de l’arrondissement de Pontoise en 1936, il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1939, chargé du Pas-de-Calais (à l’exception d’Arras attribué en 1942), de l’arrondissement de Rambouillet, de l’Ille-et-Vilaine en 1940, de la Somme en 1945 (à l’exception de l’arrondissement d’Abbeville). Il est chargé au titre des Bâtiments civils de l’agrandissement du lycée de St-Omer.

Lablau Pierre

École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, atelier Defrasse-Madeline-Aublet ; architecte diplômé par le Gouvernement en 1935 ; diplômé de l’Institut d’Urbanisme ; Second Grand prix de Rome en 1936 ; prix Darracq de l’Académie française.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte collaborateur dans l’agence de Louis Lablaude, son père, d’Armand Guérite ACMH – BCPN, de Patrice Bonnet ACMH-BCPN, d’André Japy BCPN.
Architecte en Chef de la reconstruction en Moselle (1945-1953) ; Architecte en Chef des Bâtiments civils et Palais nationaux en 1946.
Nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1947, il est chargé du Gard et de l’Hérault (1948-1953), de la Nièvre (1953-1970), du Loiret (1953-1973), de l’Essonne jusqu’en 1971, des Yvelines et de l’Eure-et-Loire jusqu’en 1973. Inspecteur de SFA.

PRINCIPAUX OUVRAGES

En tant qu’adjoint d’André Japy, il collabore aux premières restaurations du Domaine de Versailles, dont les Petits Appartements et l’Opéra Louis XV.

En tant qu’ACMH : restauration des Grandes et Petites Écuries du Roi à Versailles. Restauration du Palais de justice de Rennes ; de la Cathédrale de Nevers, de celle d’Orléans ; des églises de la Charité-sur-Loire, de St-Benoît-sur-Loire et de Sully-sur-Loire.

À titre privé, construction du Tribunal de Commerce et extension du Palais de justice de Versailles, l’Hôpital psychiatrique d’Étampes.

DISTINCTIONS

Chevalier de la Légion d’honneur, Chevalier de l’Ordre national du Mérite, Officier des Arts et Lettres. Médaille d’Or des Hautes Études d’Architecture, Membre de l’Académie d’Architecture.

Lablau Pierre-André

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1972, École nationale supérieure des Beaux-Arts à Paris ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1976.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte libéral de 1972 à 1977; expert international de l’UNESCO (1978-1979) ; il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1980, chargé du Val-de-Marne (1980-1983), des Hauts-de-Seine (1980-1985). de l’Essonne (1980-1991), puis de la cour Napoléon et de l’aile Richelieu du palais du Louvre à Paris (1985-1986). En 1980, il est l’architecte du Val-d’Oise, des monuments du Mont-St-Michel (à partir de 1983) et, en 1990, du parc de Versailles dans les Yvelines. Il est nommé Inspecteur Général des Monuments Historiques en 1991 pour les régions des Pays de Loire et du Limousin.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Dans la Manche (50), travaux de restauration de l’abbaye du Mont-St-Michel. Dans le Val-d’Oise (95), l’abbaye de Royaumont, les châteaux de Villarceaux et de La Roche-Guyon. Dans l’Essonne (91), le château de Farcheville. Dans les Yvelines (78), à Versailles, restauration du jardin français et du Hameau de la Reine à Trianon. Au Cambodge, missions d’expert du ministère des Affaires étrangères pour la sauvegarde des monuments d’Angkor-Vat.

DISTINCTIONS

Chevalier des Arts et Lettres Membre correspondant de l’Académie d’Architecture.

Labrouste Henri

École des Beaux-Arts, élève de Vaudoyer et de Lebas.

TITRES ET FONCTIONS

Il est lauréat du Grand prix de Rome en 1824. Lassus et Boeswillwald ont été les principaux élèves de l’atelier qu’il crée en 1831 puis il quitte l’enseignement en 1836. Il est membre de la Commission des Monuments historiques en 1848, nommé Inspecteur général des édifices diocésains en 1857 puis Inspecteur général des Bâtiments civils en 1865. Il construit la bibliothèque Ste-Geneviève (1843-1850) et travaille à l’agrandissement et à la restauration de l’ancien palais Mazarin, devenu depuis la Bibliothèque nationale (1855- 1875).

Laffillée Louis-HENRI

École des Beaux-Arts, élève de Laisné et de Ginain.

TITRES ET FONCTIONS

En 1890, il entre dans le Service des Monuments Historiques puis il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques (1898 -1921). Il est alors chargé de la Lozère, de la Sarthe, de l’arrondissement de Sceaux, du Rhône, de la Loire, de l’Ain et de la Sainte-Chapelle. En 1921, il démissionne.
Il est l’auteur de nombreux relevés de peintures murales pour la Commission.

Lagneau Jean-François

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1972, École nationale supérieure des Beaux-Arts UPA 3, UPA 6, (atelier Beaudouin) ; architecte urbaniste, ancien élève du Séminaire et Atelier Tony Garnier (1973) ; certificat d’enseignement des principes de la construction moderne CRU-CSTB (1973), diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1975.

TITRES ET FONCTIONS

  • Architecte urbaniste depuis 1970, d’abord au sein de la SCPA LAGNEAU puis de la sarl LAGNEAU-ARCHITECTES ;
  • nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1980, il exerce ses fonctions jusqu’en 2010. D’abord en charge de l’Ariège, du Gers et du Tarn (1980–1987), puis à partir de 1985, dans la Manche et l’Orne, le Morbihan en 1993. En 1996, il est nommé sur les 3, 4, 11, 12 et 20° arrondissements de Paris et sur les édifices suivants : le Palais de Chaillot, le Jardin des Plantes, la Bibliothèque Nationale (Richelieu et Sablé), l’École des Arts et Métiers et le Palais de la Porte Dorée. Il est nommé Inspecteur Général des Monuments Historiques (1996-2010).
  • Membre de la SFA et de l’ICOMOS, dont il a été élu président de 2015 à 2021 en place de l’intitulé actuel « il est nommé Président d’ICOMOS France à partir de 2015 »

PRINCIPAUX OUVRAGES

Travaux de restauration et de réutilisation : en Dordogne (24), le Musée de la Protohistoire dans l’ancien couvent de Beynac. Dans le Gers (32), le Centre Culturel départemental dans l’abbaye de Flaran à Valence-sur-Baïse. Dans le Tarn (81), un centre expérimental du musique contemporaine dans la Maison Fontpeyrouse à Cordes. Dans la Manche (50), le Musée Maritime de l’Ile de Tatihou à Saint-Vaast-la-Hougue. À Paris, l’église Saint-Gervais-Saint Protais, la Tour Saint-Jacques, le Jardin d’hiver du Jardin des Plantes, les colonnes du Trône, la salle Labrouste de la Bibliothèque nationale, les magasins de la Samaritaine, la Poste du Louvre.
Etudes d’urbanisme à Villeneuve-sur-Lot, Pujols, Tournon d’Agenais (Lot-et-Garonne), Carcassonne (Aude) et sur le quartier Saint Cyprien à Toulouse (Haute-Garonne).

DISTINCTIONS :

Il est Officier des Arts et Lettres et Chevalier de la Légion d’honneur.