Lenormand Louis

École des Beaux-Arts. élève de Peyre et de Huvé.

TITRES ET FONCTIONS

Attaché à la Commission des Monuments historiques dès sa création, il est chargé de l’église St-Jacques de Dieppe en 1842. Il exécute des travaux à l’église de Clamecy (Nièvre) et au château de Meillant et il est également l’architecte de la Cour de cassation à Paris. Enfin, il est Inspecteur des travaux de la Madeleine.

Godeboeuf Antoine

École des Beaux-Arts, élève de Blouet et de Leclère.

TITRES ET FONCTIONS

Il reçoit, après le décès de Carrez, une partie des édifices dont cet architecte avait la charge, entre autres les églises de Meulan, de Richebourg, d’Écouen et de Juziers en Seine-et-Oise. Il est aussi architecte de la Ville de Paris où il construit le temple protestant de Grenelle, le ministère du Commerce et des Travaux publics, ainsi que la mairie du 16e arrondissement Il a légué le prix d’architecture qui porte son nom et qui a été institué en 1882.

Goubert Alphonse

École des Arts Décoratifs, élève de Genuys et de A. de Baudot.

TITRES ET FONCTIONS

Il entre dans le Service des Monuments Historiques en qualité de correspondant de la Commission en 1906 pour le classement des objets mobiliers d’Eure-et-Loir et comme correspondant pour la Vienne. Il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques (1907-1928), chargé du Rhône (à l’exception de Lyon), de la Haute-Savoie (à l’exception de la Cathédrale d’Annecy) en 1909, de l’Indre-et-Loire en 1912 (à l’exception du château d’Azay-le-Rideau et de la Cathédrale de Tours qui lui sera attribuée en 1917). En 1913, il est responsable de Blois, de la Vienne en 1919 et, à titre provisoire, de la direction des travaux dans la Haute-Vienne en 1920. Il démissionne en 1928. Il participe à l’exposition internationale de Liège (1905), à l’exposition d’art français de Barcelone (1917).

PRINCIPAUX OUVRAGES

La Cathédrale de Tours, les monuments de Loches, l’hôtel Funey à Poitiers, l’ancienne abbaye de Villesalem à Journet, le pont St-Martial à Limoges, le clocher de l’église de St-Junien, la construction du grand escalier de l’aile Gaston d’Orléans au château de Blois, le clocher de St-Pierre du marché à Loudun.
Il effectue les relevés analytiques des Cathédrales de Chartres. Bayeux et Dijon et le relevé des fouilles d’Alésia pour les archives de la Commission.

DISTINCTION

Chevalier de la Légion d’honneur en 1931.

Gout Paul

École des Beaux-Arts, élève de Constant-Dufeux et de Laisné.

TITRES ET FONCTIONS

Il est chargé de la restauration du pont de Valentré à Cahors de 1877 à 1882, ainsi que de plusieurs édifices du Lot tels que le palais de Jean XXII à Cahors et l’église de Souillac, de l’ancienne chartreuse de Villefranche-de-Rouergue dans l’Aveyron. Il est architecte diocésain de Vannes, de Soissons, de Troyes et de Reims. Il est nommé Architecte en Chef du Mont-St-Michel en 1898 à la mort de Petitgrand et il exécute de nombreux travaux dans les départements de la Bretagne. Enfin, il est chargé des Cathédrales de Reims (1904-1915) et de Paris (1913), en remplacement de Selmersheim, décédé.

PRINCIPAUX OUVRAGES

L’Hôtel de Ville de Cordes, la chartreuse de Villefranche-de-Rouergue, le château de Bonaguil, la Cathédrale de St-Pol-de-Léon et l’église de Quimper.

PUBLICATIONS

L’œuvre de Viollet-le-Duc, l’Histoire de l’Architecture française au Mont-Saint-Michel, le Mont-Saint-Michel : Histoire de l’abbaye et de la ville.

Goutal Michel

DIPLÔMES

  • Architecte Diplômé par le Gouvernement en 1983.

TITRES ET FONCTIONS

  • De 1982 à 1984, architecte collaborateur dans les agences de J.-C. Yarmola, ACMH puis de J.-L. Taupin, ACMH.
  • En 1984, Architecte en Chef des Monuments Historiques, il est nommé dans les Vosges (1984-1991), les Ardennes (1984-1991), la Moselle (1984-2001), la Meuse (1984-1998).
  • Entre 1997 et 2009, il est chargé de l’Orangerie du jardin des Tuileries.
  • Michel Goutal est en charge de la Gironde (depuis 1997), du Palais du Louvre (depuis 1999), de la villa Cavrois (depuis 2001), des résidences présidentielles : Palais de l’Élysée, Hôtel de Marigny, Palais de l’Alma (depuis 2008), du Fort de Brégançon (depuis 2012), des domaines nationaux de Jérusalem (depuis 2008).
  • Entre 1998 et 2008 Michel Goutal est nommé Inspecteur Général des Monuments Historiques, d’abord dans les anciennes régions de Franche-Comté et de Rhône-Alpes, puis en Haute-Normandie, et enfin pour le Service National des Travaux.
  • Il a également été membre de la Commission nationale des Monuments historiques.

PRINCIPAUX OUVRAGES

En Gironde (33)

  • Bordeaux : restauration de la cathédrale Saint-André, restauration du Grand théâtre, restauration des couvertures de Palais de la Bourse et de l’hôtel des Douanes, restauration de la passerelle Eiffel.
  • Restauration du phare de Cordouan.
  • Restauration de l’abbaye de La-Sauve-Majeure.
  • Restauration du château de Cadillac.
  • Consolidation des vestiges gallo-romains à Saint-Germain d’Esteuil.
  • Restauration de l’église troglodyte de Saint-Emilion.
  • Restauration de l’église Saint-Sauveur à Saint-Macaire.
  • Restauration et aménagement paysager du parc Chavat à Podensac.

À Paris (75)

  • Palais de l’Élysée : restauration du bureau du Président, du salon Pompadour, du salon des portraits, du salon des aides de camp, du salon Murat, de la cour d’honneur, de la façade donnant sur le parc, réfection des grandes cuisines.
  • Hôtel de Marigny : restauration et aménagement en bureaux des 2ème et 3ème étages, réfection des cuisines.
  • Palais du Louvre : restauration des façades de la Galerie du bord de l’eau, de la cour Visconti, de la cour Lefuel, restauration de la Galerie d’Apollon, aménagement des salles romaines, aménagement des salles étrusques et italiques (salle des sept cheminées et salle des verres), restauration des salles du mobilier XVIIIe siècle.
  • Restauration du clos et du couvert du musée de l’Orangerie.
  • Réhabilitation du Palais de l’Alma en espace de bureaux.
  • Réaménagement partiel du musée Victor Hugo et du lycée Gauthier.
  • Réhabilitation des bâtiments en meulières du jardin des serres d’Auteuil sur le site de Roland Garros.
  • Restructuration et restauration de l’immeuble Boucheron sur la place Vendôme.

International

  • Restauration du Tombeau des Rois à Jérusalem.
  • Restauration des façades de l’ambassade de France en Inde (New Delhi).

Autres ouvrages

  • Consolidation et restauration de l’église troglodyte à Aubeterre-sur-Dronne (16).
  • Réhabilitation du Musée des Beaux-Arts à La Rochelle (17).
  • Restauration de l’amphithéâtre à Nîmes (30).
  • Restauration du clos et du couvert du château à Langeais (37).
  • Aménagement en bureaux de la grange de Antonistes à Metz (57).
  • Délimitation du secteur sauvegardé à Metz (57).
  • Restauration intérieure et extérieure et du parc de la villa Cavrois à Croix (59).
  • Réhabilitation du Conservatoire de musique à Plaisir (78).
  • Restauration et aménagement du château à Monts-sur-Guesnes (86).
  • Consolidation et restauration de l’amphithéâtre à Grand (88).
  • Restauration et réhabilitation du Campus Museum à Brunoy (91).
  • Restauration du clos et du couvert de la cité scolaire Lakanal à Sceaux (92).
  • Restauration de la salle des huit colonnes de l’aérogare au Bourget (93).
  • Restauration du clos et du couvert de l’hôtel de ville à Cachan (94).

Grange-chavanis Jean-François

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1972, École d’Architecture de Lyon, diplômé du Centre d’Éludes Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1977.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte libéral depuis 1973 ; il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1982, chargé du Puy-de-Dôme et du Cantal (1982- 1991). En 1991, il exerce dans le Gard et la Loire. Président de la Société académique d’Architecture de Lyon. Membre de l’ICOMOS·France.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Restauration de monuments historiques dans le Puy-de-Dôme (63), la Cathédrale et la basilique Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand ; l’abbatiale de Manglieu ; les églises St-Saturnin et d’Aydat ; les châreaux de Murol et de Parentignat. Dans le Cantal (15), la Cathédrale de St-Flour ; la basilique St-Géraud d’Aurillac ; l’abbaye de Montsalvy ; les églises de Leyvaux et de Lascelle. Dans la Loire (42), le château de la bastie d’Urfé ; l’église priorale d’Ambierle ; l’ancienne abbaye de Charlieu ; l’Unité radieuse d’habitation de Le Corbusier à Firminy. Dans le Gard (20), les monuments de Nîmes ; le pont du Gard ; la chartreuse de Villleneuve-lès-Avignon, et la maison des St-Chevaliers de Pont-St-Esprit.
Architecture contemporaine : l’aménagement de la place Antonin-Poncet à Lyon et la construction de la bibliothèque de Ste-Foy-lès-Lyon (Rhône) ; l’extension du monastère Notre-Dame de Triors [Drôme). Missions d’études pour la mise en valeur du massif des Monts d’Or et de l’abbaye de Savigny.

Grenouillot Jules

Élève de La Morandière et de A. de Baudot.

TITRES ET FONCTIONS

Il entre dans le Service en qualité d’inspecteur des travaux de l’église de la Ferté-Alais en 1886 puis devient Inspecteur des Monuments Historiques du Loir-et-Cher en 1890 et, en 1902, il est Architecte en chef des arrondissements de Blois et de Romorantin. Il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques (1907-1927) chargé du Loir-et-Cher.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Les églises de Trôo, St-Christophe à Suèvres, de St-Loup-sur-Cher, de Lassay et de St-Aignan ; le château de Montrichard.

Guéritte Armand Constant

École des Beaux-Arts de Tours et de Paris, atelier Laloux.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte ordinaire des Bâtiments civils et Palais nationaux pour le palais de Versailles et de Trianon ainsi que de !’École d’Horticulture de Versailles en 1913, il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1920 et il est chargé des Basses-Alpes et Hautes-Alpes, de la Drôme, de l’Isère, de l’Ardèche (1921), de l’arrondissement d’Épernay, des cantons de Ay et Châtillon-sur-Marne (1924), du Puy-de-Dôme. Il est nommé Architecte en Chef des Bâtiments civils et Palais nationaux pour le château de Champs (1935) et pour le lycée et I’ École normale de Sèvres (1939).
En 1937, il est chargé de l’Oise (à l’exception de Noyon), de la Ville de Versailles (à l’exception des Écuries et des Grands Communs).

PRINCIPAUX OUVRAGES

La pyramide d’Épieds, la restauration de l’aile Louis XIII de Versailles.

Guët Georges Gaston Gabriel

École Spéciale d’Architecture dirigée par Émile Trelat et élève de A. de Baudot.

TITRES ET FONCTIONS

Il est rapporteur près le Comité des édifices diocésains en 1897 puis architecte diocésain de la Cathédrale de St-Dié en 1900 et de la Cathédrale d’Orléans (1905-1936). Il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques (1907), chargé du département du Nord. À son retour de la Première Guerre mondiale, il obtient la charge des départements de l’Ille-et-Vilaine, de la Meurthe-et-Moselle et d’une partie de la Marne puis, en 1929, des départements du Nord, dévastés par la guerre.

Halley Charles

École des Beaux-Arts, atelier Héraud. Prix Rougevin.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte divisionnaire de Paris (1912-1941), architecte ordinaire (1920), il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1923-1953). Il est chargé de la Drôme et de l’Isère en 1923 et de l’arrondissement de Sceaux (1929), des hôtels Coislin et de Crillon ainsi que du département de l’Aube (1939-1947), de la Meurthe-et-Moselle (1941), de la Loire et du Rhône, des Ier, 2e, 3e, 4e (à l’exception de Notre-Dame) et 8e arrondissements de Paris, des fouilles de Fourvières et du quartier St-Jean à Lyon (1945) et enfin, de l’hôtel de Sens (1953).