Yarmola Jean-Claude, Ivan

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1965. École nationale supérieure des Beaux-Arts (atelier Leconte) ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1965.

TITRES ET FONCTIONS

Collaborateur dans les agences de MM. Laurent ACMH. Gillet BCPN, Bayonne BCPN, Jouven ACMH et Froidevaux ACMH (1954-1967) ; architecte au ministère des PTT, chargé de normalisation (1967- 1971), enseignant ENSBA (1971) ; architecte du Gouvernement du Canada, enseignant et chef du secteur des édifices du régime français (1971-1974). Architecte en Chef des Monuments Historiques, il est nommé en Corse de 1974 à 1980 puis dans le Val-d’Oise de 1976 à 1979 ; en 1974, il exerce dans les Alpes-Maritimes (à l’exception de Sospel) et dans le Var (à l’exception de la chartreuse de la Verne à Collobrières). Membre de l’ICOMOS et de la SFA.

PRINCIPAUX OUVRAGES

En tant qu’ACMH : travaux de restauration en Corse (20), le palais Fesch à Ajaccio, la salle d’apparat du palais des gouverneurs de Bastia, le clocher et la façade de l’église de la Porta d’Ampugnani. Dans le Val-d’Oise (95), l’abbaye royale de Maubuisson. Dans les Alpes-Maritimes [06), les clochers et les façades baroques de Nice ; la Cathédrale, les églises St-Pons, St-Jacques, St-Giaume, l’ensemble St-Roch, les anciennes Cathédrales de Tende et d’Antibes, le château des Grimaldi à Cagnes-sur-Mer ; l’église du Val-de-Blore. Dans le Var (83), à Fréjus, l’ensemble épiscopal, la poursuite des travaux sur l’amphithéâtre et l’aqueduc ; l’ancienne basilique royale et le cloître du couvent de St-Maximin-la-Ste-Baume ; la restitution de la porterie et du bâtiment d’accueil de l’abbaye du Thoronet ; la porte de l’arsenal et celle de l’hôpital à Toulon.
À titre libéral, construction de quatre centraux téléphoniques : agrandissement du cimetière marin de St-Tropez, conseil de la DDE du Var pour la station d’épuration de Toul on-Ouest, conseil du Gouvernement du Canada (ambassade à Paris) et du ministère des Affaires étrangères (Chandernagor, Inde) ; consultant des Nations unies pour le site de Pagan (Myanma, ex-Birmanie).

Simil Alphonse

École des Beaux-Arts, élève de Laisné et de Revoil.

TITRES ET FONCTIONS

En 1874, il est attaché à la Commission des Monuments Historiques où il est chargé de faire des relevés de monuments. Il exécute ses premiers travaux pour les Monuments historiques dès 1875 et en 1879, il dirige les travaux de l’église de Taverny. Il est nommé architecte diocésain de Bayeux en 1879, puis de Nevers en 1904. Enfin, il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques (1897-1912) du département de l’Orne et des arrondissements de Bayeux et de Mantes puis de l’arrondissement de Soissons en remplacement de Gout (1898). Il cesse alors ses fonctions à Bayeux. En 1910, il est chargé de la conservation de la Cathédrale de Sées.
Professeur de dessin (Paris), il est l’auteur d’un traité de perspective pratique (1881) ainsi que d’un ouvrage sur le Vatican et la basilique St-Pierre de Rome (1874-1882) en collaboration avec Letaroullly.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Les églises de Taverny, St-Maclou de Pontoise, Notre-Dame de Mantes et les églises de Gassicourt et de St-Yved-de-Braisne ; en Normandie, les églises de Ryes, Étreham, Formigny, St-Martin de L’Aigle ainsi que le donjon de Chambois.

Sonnier Jean

École nationale supérieure des Beaux-Arts, ateli er Expert et atelier Beaudouin ; Architecte diplômé par le Gouvernement en 1945 ; ancien élève de l’Institut d’Urbanisme ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1945.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte ordinaire des Monuments Historiques de la Manche en 1948 ; il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1949-1982), dans le Vaucluse (1949-1982), dans les Côtes-d’Armor (1950-1970), !’Hérault (1953-1957) et le Gard de 1953 à 1966, dont Villeneuve-lès-Avignon jusqu’en 1970 ; puis dans les Alpes-Maritimes (1959-1964) et les Bouches-du-Rhône (1959-1979) ; et à Paris dans les 1e et 2e arrondissements à partir de 1966, et dans les 9e, 10e, 18e et 19e de 1970 à 1982. Président de la Compagnie des Architectes en Chef des Monuments Historiques (1964-1965), Membre de la Commission Supérieure des Monuments Historiques (1965-1982), Inspecteur Général adjoint de 1965 à 1978, il est nommé Inspecteur Général des Monuments Historiques de 1978 à 1982. Missions à l’étranger : déplacement des temples d’Abou-Simbel en Égypte ; les Pieux Établissements de Rome ; des missions en Grèce, Israël, Tunisie, Yougoslavie, à Haïti et au Niger.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Dans le Vaucluse (84), à Avignon, restauration du Palais des Papes et création d’un Centre international de congrès ; aménagement de la place, installation de la Faculté des Lettres dans l’hôtel de Caumont et de Montfaucon, étude du secteur sauvegardé du quartier de la Balance, la chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon. Dans les Bouches-du-Rhône (13), la Vieille Charité à Marseille ; aménagement du musée de l’Armée dans le château de l’Emperi à Salon-de-Provence ; étude du secteur sauvegardé d’Aix-en-Provence. Construction contemporaine : la Fondation Vasarely.

DISTINCTIONS

Officier de la Légion d’honneur. Officier des Arts et Lettres.

Stym-popper Sylvain

École des Beaux-Arts ; diplômé de l’Institut d’Urbanisme ; ancien élève de Chaillot.

TITRES ET FONCTIONS

Il mène une double carrière dans les Bâtiments civils et les Monuments Historiques. Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1947, chargé des Pyrénées-Orientales et de l’Ariège puis de la Haute-Garonne (1948), de l’arrondissement de Pontoise (1951) et du canton de Magny-en-Vexin (1966). Au titre des Bâtiments civils, il est chargé de la construction du lycée de garçons Pierre de Fernat à Toulouse (1958), du lycée de garçons Arago à Perpignan (1966), de la cité administrative de Foix (1949), architecte du Laboratoire Arago à Banyuls-sur-Mer (1954). Enfin, il est chargé de la construction d’un internat pour le collège de Prades en 1956 ainsi que de la création d’un lycée d’altitude à Font-Romeu puis il est chargé de la pension d’enfants « Home Catalen ».

PRINCIPAUX OUVRAGES

Restaurations sur les Monuments historiques : les Jacobins et l’église St-Sernin à Toulouse ; le Palais des rois de Majorque à Perpignan ; les églises de Serrabone et d’Elne ; l’abbaye St-Michel de Cuxa et le château de Salces.

Suisse Charles Louis

École des Beaux-Arts, élève d’André et de Pascal.

TITRES ET FONCTIONS

En 1874, il est Inspecteur des édifices diocésains, puis architecte diocésain. Il restaure ainsi la Cathédrale de Dijon. Il entre dans le Service en qualité d’inspecteur des travaux du Palais de justice à Dijon (1880) puis il devient architecte attaché à la Commission des Monuments Historiques (1884), s’occupant des travaux de la Côte-d’Or et de l’Yonne (1885). Il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques de l’arrondissement de Dijon (1897) puis des départements de la Savoie et de la Haute-Savoie (1898) et, en 1903, est chargé des arrondissements de Beaune (à l’exception de l’hôpital de Beaune), de Châtillon-sur-Seine et de Semur ainsi que de l’Isère.
Il expose aux Salons de 1874 et de 1878, puis à l’exposition École des Beaux-Arts de Munich en 1880 ; il participe au concours du Sacré-Cœur.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Le mobilier de l’église Notre-Dame, la restauration de l’église St-Michel ; le Palais des ducs de Bourgogne à Dijon ; les châteaux de Thoisy-la·Beschire, La Rochette (Savoie), La Bussière (Côte-d’Or), La Verpillère (Loire), Talmay (Côte-d’Or), St-Loup (Haute-Saône), Serlay (Savoie), Menthon (Haute-Savoie).

Taupin Jean-Louis

DIPLÔMES

diplômé de l’Institut d’Urbanisme de l’Université de Paris en 1962 (lauréat du prix Prost) ; Centre de Recherche d’Urbanisme ; Architecte diplômé par le Gouvernement en 1963, École nationale supérieure des Beaux-Arts (atelier Eugène Beaudouin) ; diplômé du Cours d’Études Supérieures d’Histoire de l’Art et de Conservation des Monuments Anciens en 1966.

TITRES ET FONCTIONS

Professeur associé à l’Institut d’Urbanisme de Paris-Dauphine de 1968 à 1971, professeur à l’UPA 4 de 1976 à 1977 ; chargé de cours et de conférences au Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens à partir de 1982, nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1974, il est chargé du château de Vizille et de l’église St-Laurent de Grenoble dans l’Isère, de la Cathédrale St-Pierre de Beauvais dans l’Oise, et de la Cathédrale St-Étienne de Meaux en Seine-et-Marne.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Dans l’Ain (01), création d’un centre culturel et d’une bibliothèque municipale dans le Palais épiscopal de Belley, aménagement du musée de Brou à Bourg-en-Bresse. Dans l’Isère (38), restauration et aménagement d’un circuit de visite dans l’église St-Laurent à Grenoble, restauration de l’église St-André-le-Bas à Vienne ; du monastère de la Grande Chartreuse ; du Chef d’ordre des Antonins à St-Antoine-en-Viennois ; du château de Vizille, et création de l’aile du musée de la Révolution française. Dans la Loire (42), restauration du petit Louvre à La Pacaudière. Dans l’Oise (60), étude générale de stabilité et de consolidation de la Cathédrale St-Pierre de Beauvais. Dans le Vaucluse (80), réaménagement d’un îlot face au palais des Papes à Avignon. Travaux d’urbanisme à
Bourg-en-Bresse, Brou, Avignon, Angoulême pour les secteurs sauvegardés d’Avignon et d’Aix-en-Provence. Missions d’expertise à l’étranger : À la Casa dos Bicos dans le cêpre du centenaire  » »s Descobrimentos Portugueses e la Europa do Renascimento » à Lisbonne (Portugal) ; les médersas Attarine et Bounania dans la médina de Fès (Maroc).

DISTINCTION

Membre de l’Académie d’Architecture.

Texier Marcel André

École des Arts Décoratifs, élève de Charles Genuys.

TITRES ET FONCTIONS

Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1925, chargé des Vosges et de la Haute-Saône, des édifices de Domrémy, Remiremont et Plombières (1937), de la Haute-Vienne (1940-1943), du Jura et du Territoire de Belfort (1942). Enfin, il est à nouveau chargé des Vosges, de la Haute-Saône et du Jura à partir de 1946.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Chambly (Oise), Épinal, les églises de St-Maurice (Vosges), de Chaniers (Charente-Maritime).

DISTINCTIONS

Il obtient le 1er prix pour un monument aux morts à Argenteuil en 1920 et une mention honorable au Salon des Artistes français de 1924. Il est fait Chevalier de la Légion d’honneur en 1949.

Thépaut Gwendoline

DIPLÔMES :

  • Architecte diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de Grenoble ;
  • DSA Architecture et patrimoine, Ecole Nationale Supérieure de Paris-Belleville.

TITRES ET FONCTIONS :

  • Architecte collaboratrice de Pierre-Antoine Gatier, ACMH ;
  • nommée Architecte en Chef des Monuments Historiques en 2024 dans le Cantal (15), dans le Tarn (81) et sur le Domaine et Château de Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines (78).
  • Membre de l’ICOMOS et de DOCOMOMO.

DISTINCTIONS :

  • Chevalier des Arts et des Lettres.

Thouin Stéphane

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1987, École d’Architecture Paris-la-Seine UPA 9 ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1989.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte collaborateur de P. Bonnard ACMH, puis de F Didier ACMH (1987-1991) ; Architecte en Chef des Monuments Historiques, chargé à partir de 1991 du Cantal, de la Haute-Loire et de la Lozère.
Nommé en 1997 pour les départements du Gers, du Lot-et-Garonne et des Landes. Nommé en 2010 pour le département des Pyrénées-Atlantiques.
En charge de l’Hôtel Salé (Musée Picasso) Paris 3ème, des 9ème, 10ème, 13ème, 14ème, 16ème, 18ème, 19ème arrondissements de Paris et de l’Hôtel du Ministère des Affaires Etrangères Quai d’Orsay à Paris 7ème.
Membre de l’ICOMOS.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Restaurations des cathédrales d’Auch (32), Agen (47), Aire-sur-l’Adour (40) et Bayonne (64) ; aménagement de la cour du château de Pau et de son parc (64) ; restauration de la citadelle de Bayonne (64) ; rénovation de l’Hôtel Salé (Musée Picasso à Paris) ; aménagement des abords de l’abbaye de Moissac (82).

Tillet Jules

École des Beaux-Arts, atelier de Redon et P. Boeswillwald.

Nominations à l’issue du concours de 1905

TITRES ET FONCTIONS

Architecte stagiaire à l’issue du concours de 1905, il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques de 1906 à 1937, chargé des arrondissements d’Avallon, de Cosne et Clamecy, de la Haute-Marne (1905 – 1920), des Vosges (1909-1920), de l’Aube et de la Côte-d’Or (1916) puis de Château-Thierry dans l’Aisne (1920). Il est adjoint à l’inspection Générale en 1929 et nommé Inspecteur Général des Monuments Historiques le 18 décembre 1936. Il remplace dans l’Orne un architecte mobilisé en 1939
À partir de 1937, il s’occupe de la protection des vitraux et effectue des recherches sur les matériaux. Il contribue à l’installation au Trocadéro du musée des Monuments français

DISTINCTIONS

Officier d’Académie, Officier d’instruction publique ( 1920).
Chevalier de la Légion d’honneur (1929), promu Officier (1937).