Colas Paul

 

École des Beaux-Arts :

Architecture, Atelier de MM. UMBDENSTOCK et TOURNON ; architecte diplômé par le Gouvernement en 1932.

TITRES ET FONCTIONS :

  • Il débute sa carrière à l’agence de M. Midy (Architecte des BCPN).
  • Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1942-1974), chargé de la Drôme, des Hautes et Basses-Alpes jusqu’en 1945 et de la Corse jusqu’en 1974 ; des Bouches-du-Rhône et des arrondissements de Bayeux et de Vire dans le Calvados (1945-1959), des Alpes-Maritimes, du Var (1945-1974) ; de l’Allier (1959-1974) et de la Haute-Vienne (1962-1966).

PRINCIPAUX OUVRAGES :

  • Dans les Alpes-Maritimes (06), le palais Lascaris et les grandes orgues de la Cathédrale de Nice ; l’église Saint-Michel à Menton.
  • Dans les Hautes-Alpes (05), les grandes orgues de la Cathédrale de Gap.
  • Dans les Bouches-du-Rhône (13), à Marseille : la Cathédrale et la Vieille Major ; le déplacement sur rails de la maison Échevin de Cabre ; à Tarascon : le château et l’église Sainte-Marthe ; à Aix en Provence : église Saint-Jean de Malte, le cloître de la cathédrale, l’Hôtel de ville ; à Arles : la Commanderie de Malte, l’église Saint-Julien ; à La Roque-d’Anthéron : l’Abbaye Silvacane.
  • Dans le Var (83), les grandes orgues de l’église Saint-Louis et l’église Saint-François-de-Paule à Toulon. Les grandes orgues de la Cathédrale à Fréjus, l’abbaye du Thoronet, la basilique Saint-Maximin et le déplacement de la porte du séminaire et de la porte de l’arsenal à Toulon.
  • En Corse (20), la Cathédrale et la maison de Napoléon à Ajaccio.
  • Dans le Calvados (14), le musée de la tapisserie de la reine Mathilde à Bayeux, l’église de Colleville, ainsi que l’église Notre-Dame et la porte horloge à Vire.
  • Dans l’Allier (03), la Cathédrale et le musée de Moulins ; la prieurale de Souvigny.

DISTINCTIONS :

  • Croix de guerre 1939 – 1940, avec citation à l’Ordre du Corps d’Armée.
  • Ancien combattant 1939 – 1940.
  • Chevalier de la Légion d’honneur, en 1956.
  • Croix du Mérite de Première Classe avec Couronne de l’Ordre Souverain et Militaire de Malte, décernée à la suite de la restauration du grand prieuré de la Commanderie de Malte en pays d’Arles, en 1962.
  • Capitaine de réserve Honoraire d’Artillerie de Cavalerie.
  • Ancien élève de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts.

Colas Pierre, Jean, Georges

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1978, PROMOCA à Nanterre ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte collaborateur dans les agences ACMH de S Stym Popper (1952-1967), de R. Vassas (1967-1975), de J.-C. Rochette (1975-1979) ; nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1980, il est chargé de la Meurthe-et-Moselle, de la Moselle, des Vosges (1980-1984) et du Haut-Rhin (1989-1991). A partir de 1982, il exerce en Corse et en 1991, dans la Gironde et les Landes. Membre de l’ICOMOS et de la SFA.

PRINCIPAUX OUVRAGES

En Corse (20), travaux de restauration de la Cathédrale, de la place et de la chapelle impériale d’Ajaccio ; restauration du Palais des gouverneurs à Bastia, et de l’ancienne Cathédrale de Mariana à Lucciana. Dans le Haut-Rhin (68), l’église des Dominicains à Colmar. Dans la Moselle (57), l’abbaye St-Clément à Metz Dans la Meurthe-et-Moselle (54), la place Stanislas à Nancy et la basilique de St-Nicolas-de-Port. À Paris, l’église St-Germain-des-Prés et la chapelle St-Symphorien.

DISTINCTION

Chevalier des Arts et Lettres.

Collette Bernard

 

DIPLÔMES

  • Architecte diplômé par le Gouvernement en 1959, École nationale supérieure des Beaux-Arts (atelier Pingusson et Dengler)
  • Ancien élève de l’Institut d’Urbanisme de l’Université de Paris (1959)
  • Membre du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1971
  • 1er prix Redon (1958) et 1er prix d’Art monumental (1961)
  • Prix de l’Institut de France : A. Leclère (1960), Chaudesaigues (1960), Paul et André Arfvidson (1961), et 1er prix Roux (1961)

TITRES ET FONCTIONS

  • Architecte en Chef des Bâtiments Civils et Palais Nationaux depuis 1963
  • Chargé du château de Fontainebleau (depuis 1976), du château de Champs-sur-Marne, du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Marine
  • Architecte consultant puis architecte conseil de l’Établissement public du quartier de La Défense jusqu’en 1990
  • Nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1973
  • Chargé de la Nièvre (1973-1991) et, à partir de 1991, de la Cathédrale de Nevers et l’abbaye de La Charité-sur-Loire
  • Chargé de l’Yonne en 1973
  • Responsable de la Ville de Dijon en 1987 et, à partir de 1992, du château de Pierrefonds, du domaine de Chantilly et de la Ville de Senlis (dans l’Oise)
  • Inspecteur Général des Monuments Historiques en 1981 pour les régions de Champagne-Ardennes, de Picardie (sauf Chantilly, Senlis et Pierrefonds) et du Nord-Pas-de-Calais
  • Membre de l’ICOMOS et de la SFA

PRINCIPAUX OUVRAGES

  • Dans l’Yonne (89), l’abbaye Saint-Germain et la Cathédrale d’Auxerre ainsi que la Cathédrale et le musée (Palais synodal) de Sens
  • Dans la Nièvre (58), l’abbaye de La Charité, la Cathédrale de Nevers et la collégiale Saint-Martin de Clamecy
  • À Fontainebleau [77), la chapelle de la Trinité, le quartier des Princes, la Porte dorée, l’aile Louis XV (musée napoléonien), l’appartement du Pape, le musée chinois, la chapelle Saint-Saturnin et diverses interventions dans les jardins
  • Architecture contemporaine : l’hôpital et le centre d’animation culturelle de Melun, salles souterraines au ministère des Affaires étrangères et au musée de Sens, aménagement de la salle de préhistoire du musée d’Auxerre

DISTINCTIONS

  • Chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres
  • Chevalier de l’Ordre national du Mérite

Collin André

École des Beaux-Arts, atelier Jean-Louis Pascal

Nominations à l’issue du concours de 1905

TITRES ET FONCTIONS

Architecte stagiaire à l’issue du concours de 1905, il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques de 1906 à 1944, chargé de la Haute-Saône, du Doubs, des Landes. du Gers et des Basses-Pyrénées, de l’Oise (1918) et de la Seine-Maritime (1920). Il est nommé adjoint à l’Inspection Générale (1929) puis Inspecteur Général des Monuments Historiques (1938).

PRINCIPAUX OUVRAGES

La Cathédrale de Noyon (Oise).

DISTINCTIONS

Chevalier de la Légion d’honneur (1920).

Constant-dufeux Simon-Claude

École des Beaux-Arts, élève de Debret.

TITRES ET FONCTIONS

Lauréat du Grand prix de Rome en 1829, il est chargé de la restauration du Panthéon puis, sur proposition de Questel, des travaux de restauration du temple d’Auguste et Livie à Vienne en 1851. Il restaure le château de Vincennes en 1853 et, de 1854 à 1871, il travaille à l’église St-Pierre de Vienne ainsi qu’au théâtre d’Orange (1856-1858) où il effectue des travaux de consolidation. Il construit le nouveau portail de l’église St-Laurent à Paris en 1862 et restaure le château du Luxembourg en 1866.

Cornon Raymond

École nationale supérieure des Beaux-Arts, architecte diplômé par le Gouvernement ; Faculté des Lettres de Paris ; Diplômé d’Études Supérieures de l’Institut d’Art et d’Archéologie.

TITRES ET FONCTIONS

Professeur d’histoire de l’art à l’École Régionale
d’Architecture de Rennes (1937-1948), il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1942-1973), chargé essentiellement de la Bretagne : restauration et reconstruction des Villes de St-Malo, Fougères, Rennes, Quimper, Vannes, Nantes, Vitré. Il est chargé au titre des Bâtiments civils à Rennes, du Palais de justice (1946-1964) et de l’ancien archevêché (1946-1974). Il occupe également les fonctions de conseiller technique du ministère de l’Éducation nationale (1942- 1970), d’inspecteur de la Société Française d’Archéologie (1949-1982), expert près la cour d’appel de Rennes (1972-1982), près le tribunal administratif de Rennes (1974-1982), près la Commission d’action économique régionale (Bretagne) (1964-1970)

PRINCIPAUX OUVRAGES

Il restaure la Cathédrale de Tréguier, les châteaux de Clisson et de Châteaubriant.

DISTINCTIONS

Il reçoit une médaille d’argent du Salon de la Société nationale des Artistes français (1933). Lauréat de l’Institut de France (1933, 1934 et 1935), grande médaille de la Société française d’archéologie (1968). Il est Chevalier de la Légion d’honneur, Chevalier des Palmes académiques, Officier des Arts et Lettres.

PUBLICATIONS

Rennes (1972), Saint-Malo (1972), Vitré (1973), Voyage à travers la Bretagne (1974).

Corouge François

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1969 ; diplômé de l’Institut d’Urbanisme de l’Université de Paris ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte des Bâtiments de France ( 1969-1974) ; nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1974, il est chargé des Pyrénées-Atlantiques et des Landes; du Lot-et-Garonne, puis du Lot en 1989, à l’exception de la Cathédrale de Cahors. Membre de la SFA.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Restauration générale du château de Duras, de l’église Notre-Dame de Marmande, et restauration intérieure de l’église des Jacobins d’Agen dans le Lot-et-Garonne (47) ; le porche, le portail ouest et la flèche sud de la Cathédrale de Bayonne dans les Pyrénées-Atlantiques (64) ; restauration de la coupole de la Cathédrale de Dax dans les Landes (40).

Corroyer Édouard

Élève de Viollet-le-Duc.

TITRES ET FONCTIONS

Dès 1863, il est chargé de la direction des travaux de !’Hôtel de Ville de Roanne. En 1866, il réalise les plans et dirige la construction de l’église de Vougy (Loire). Il est attaché à la Commission des Monuments Historiques en 1871 et il est chargé de mission à Dinan, au Mont-St-Michel (1872) et à Pleyben (1873). Il est nommé temporairement architecte diocésain de Soissons en 1874 (en remplacement de Lance) puis il est chargé de la restauration et de la conservation de l’abbaye du Mont-St-Michel (1874-1889). En 1885, il est nommé Inspecteur général des travaux diocésains, en remplacement de Ballu, décédé. Néanmoins, en 1888, il est révoqué de ses fonctions d’architecte chargé du Mont-St-Michel à cause, semble-il, de ses sentiments cléricaux. Il entre à l’Académie des Beaux-Arts et remplace Barbet de Jouy. Il fut vice-président de la Société centrale des Architectes français

PRINCIPAUX OUVRAGES

Il dirige les travaux de la cathédrale de Soissons puis restaure le chœur de la Cathédrale de Dol, les églises de Hamm, de Nesles et d’Authies et réalise des études pour le château de St-Germain. Il est l’auteur du Comptoir d’Escompte, rue Bergère à Paris.

Creuzot Jean Fernand

École des Beaux-Arts, Architecte diplômé par le Gouvernement en 1929.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte ordinaire de la Seine-et-Oise ainsi que de l’arrondissement de Rambouillet en 1936, il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1939-1961). Il est alors successivement chargé de la Corse, des Hautes- et Basses-Alpes, de !’Hérault (1941), du Puy-de-Dôme, de la Creuse et de la Haute-Vienne (1942) ; de la Corrèze (1943) ; de la 5e circonscription de Paris et de la Seine-Nord (1945), de la Seine-et-Marne (à l’exception de St-Aspais de Melun et de St-Ouiriace de Provins), de la Creuse, de la Haute-Vienne, de la 2e circonscription de Paris en 1953. De 1961 à 1971, il est chargé du château de Guéret et de St-Aspais de Melun.

Danis Robert

École des Beaux-Arts, élève de Deglane.

TITRES ET FONCTIONS

Il est Architecte des Batiments civils de Versailles et de Trianon, nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1913- 1947). Il est chargé des Vosges, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort, des Archives nationales en 1924, du Haut-Rhin et du Bas-Rhin en 1939. En 1934, il occupe les fonctions d’inspecteur Général des Bâtiments civils puis est nommé en titre en 1939.
Directeur de !’Architecture et de !’École des Beaux-Arts en Alsace-Lorraine en 1919, il est directeur de !’École régionale d’Architecture de Strasbourg en 1921.