Bruneau Eugène

Élève de Labrouste.

TITRES ET FONCTIONS

Attaché à la Commission en 1874, il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques (1897-1912). Il est alors chargé du Maine-et-Loire, de l’Indre-et-Loire et de l’arrondissement de Vendôme (Loir-et-Cher).

PRINCIPAUX OUVRAGES

Le château, !’Hôtel de Ville et la tour St-Antoine, l’église St-Ours à Loches, le château de Durtal, l’église St-Julien et la tour St-Martin de Tours, l’église de Beaulieu.

Brunelle Vincent

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1973, École nationale supérieure des Beaux-Arts UPA 7 ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1979.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte collaborateur de l’agence Schweitzer (1974-1976), et de l’agence La Tour d’Auvergne (1976-1977) ; architecte des Bâtiments de France du Pas-de-Calais de 1978 à 1982 ; nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1982, il est chargé de l’Allier (1982-1987) et de la Haute-Loire (1982-1985], puis du Puy-de-Dôme (1986-1989). En 1985, il est l’Architecte en Chef de la Somme et en 1989, d’une partie de l’Oise et de la Réunion ; il est responsable des travaux sur l’église St-Louis-des-Français à Lisbonne en 1987. En 1996, il est nommé ACMH du Nord ; en 2010, à Paris, pour les 3e, 11e, 12e, 17e et 20e arrondissements ; en 2013, dans le Vaucluse, la Drôme et l’Ardèche.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Travaux de restauration sur la Cathédrale d’Amiens (80), de Cambrai (59) et sur la Cathédrale de Saint-Denis de la Réunion. Basilique de Saint-Maximin la Sainte-Baume, Restauration des dômes de l’établissement thermal de Vichy (03) et consolidation du Dyke d’Aguilhe (43) ; réutilisation de la maison de Louis XI à Cusset (03) en école de musique. Travaux sur l’abbaye et le pavillon d’accueil des Jardins de Valloires à Argoules (80). Eglise Abbatiale de Saint-Riquier (80), Tour abbatiale de Saint-Amand les Eaux (59). Musée de Flandre à Cassel (59). Collégiale Saint-Pierre, Hôtel de Ville et Théâtre de Douai (59). Hospice Gantois réutilisation en hôtel de charme à Lille (59), Musée de l’Hospice Comtesse à Lille (59), Eglise Saint-Maurice à Lille (59). Brasserie à Le Cateau (59). Eglise Saint-Chrysole et Hôtel de ville de Comines (59). Eglises : Saint-Joseph de Roubaix (59) Lamotte Warfusée (80) Poulainville (80) Roye (80) Forest l’Abbaye (80) Eglise Notre-Dame de la Délivrance à Saint-Denis (97) Eglise Sainte-Anne à Saint-Benoit. Châteaux : Hannaches (60) Lucheux (80), Beaucamps-le-Jeune (80), Esquelbecq (59). Jardin de l’Etat à Saint-Denis (97). Fortifications : Gravelines (59), Le Quesnoy (59), Bergues (59), La Citadelle de Lille (59).

Brunet Émile

École des Arts Décoratifs, élève de Genuys et de Baudot.

TITRES ET FONCTIONS

Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1899-1937), chargé des Côtes-d’Armor, de l’Eure-et-Loir, de la Seine-et-Marne, de l’Aisne et de Notre-Dame de Paris. Adjoint à l’inspection Générale en 1933, il est nommé Inspecteur Général des Monuments Historiques en 1937.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Les monuments de l’Aisne après la Première Guerre mondiale, notamment la basilique de St-Quentin, la Cathédrale de Soissons ; également le château de Dinan, l’ancienne Cathédrale de Tréguier, la Cathédrale et l’église St-Pierre à Chartres et l’église Notre-Dame à Laon.

PUBLICATION

Féru des nouveaux procédés de construction appliqués à la restauration des anciens édifices, il est l’auteur de La Construction moderne (1930).

Bruyerre Louis-Clémentin

École des Beaux-Arts, élève de Carrez, atelier Constant-Dufeux ; prix Rougevin.

TITRES ET FONCTIONS

D’abord chargé d’une mission officielle en Angleterre afin de relever les monuments romans normands des XIe et XIIe siècles (1956), il est nommé inspecteur à l’agence du palais des Tuileries sous la direction de l’architecte Lefuel. Il abandonne l’agence du Louvre en 1868. Après la guerre de 1870, il entre dans le Service des Monuments Historiques puis est chargé en 1873 de relever, avant leur démolition, les parties les plus intéressantes du palais des Tuileries et d’en effectuer les fouilles De 1875 à 1877, il dirige les fouilles qui permirent de découvrir les restes du temple de Mercure sur le sommet du Puy-de-Dôme. La même année, il est nommé architecte diocésain de Mende puis du diocèse de Rodez ainsi que de Périgueux en 1883, deux ans après avoir été nommé membre de la Commission des Monuments Historiques. De 1884 à 1886, il occupe les fonctions d’Inspecteur Général des Monuments Historiques durant les congés accordés à Victor Ruprich-Robert.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Il réalise des travaux dans les églises de Royat, de St-Saturnin, de St-Nectaire, d’lssoire, de Manglieu, d’Herment et d’Ennezat ainsi que dans la chapelle de Vic-le-Comte (Puy-de-Dôme) et les églises de Solignac (Haute-Vienne), de La Chaise-Dieu (Haute-Loire) et de Chambly (Oise).

Caillault Pierre-Yves

DIPLÔME

Après le concours d’architecte des Bâtiments de France en 1992, il obtient en 1993 le diplôme du Centre d’études supérieures d’histoire et de conservation des monuments anciens.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Reçu au concours d’Architecte en Chef des Monuments Historiques, il est en charge depuis 1998 des départements de la Meurthe-et-Moselle, du Tarn, du Tarn-et-Garonne, ainsi que de la cathédrale de Strasbourg. S’il a beaucoup travaillé en Meurthe-et-Moselle, comme maître d’œuvre pour la restauration du château de Lunéville après son incendie en 2003, ou pour celle de la place Stanislas de Nancy en 2005, ses chantiers emblématiques concernent surtout les cathédrales, de Strasbourg et d’Albi.

Calvel Patrice

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1978, École nationale supérieure des Beaux-Arts, diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1981-1982.

TITRES ET FONCTIONS

Nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1987, il est chargé du Gers, du Tarn et de l’Ariège depuis 1987 et, depuis 1992, des Hautes-Pyrénées (à l’exception de la Cathédra le de Tarbes) et du château de Lauzun dans le Lot-et-Garonne. Membre de l’ICOMOS et de la SFA.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Travaux en tant qu’architecte libéral : constructions neuves et privées et rénovation de bâtiments publics pour la Ville de Brunoy. Travaux de restauration en tant qu’Architecte en Chef des Monuments Historiques : dans l’Ariège (09), la Cathédrale de Pamiers (en cours) et le chœur de la Cathédrale de St-Lizier, avec J.-F Lagneau ACMH. Dans le Gers (32), la Cathédrale d’Auch, l’abbaye de Flaran, les châteaux de Mazères, de Marsan, de Caumont et de Bouvées. Dans le Tarn (81), l’abbaye de Sorèze, la Cathédrale d’Albi et le palais de La Berbie : les maisons de Cordes et les églises de Rabastens et Gaillac.

Camelot Robert

École nationale supérieure des Beaux-Arts : diplômé de l’Institut d’Urbanisme de l’Université de Paris.

TITRES ET FONCTIONS

Premier Second Grand prix de Rome. Il effectue une carrière en tant qu’Architecte des Bâtiments civils et des Palais nationaux à partir de 1936 et il s’occupe à ce titre du domaine de Marly, de ceux de Grignon et de Rambouillet. Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1942-1969), chargé des Deux-Sèvres, puis de la Seine-et-Oise (1945-1964), des Yvelines et de l’Essonne (1964-1973). Il conserve les églises Notre-Dame et St-Martin à Étampes (1969-1973). Il est également architecte conseil du ministère de !’Équipement pour Paris, rapporteur de la Commission des opérations immobilières et de l’architecture du département des Yvelines, architecte conseil à !’Établissement public pour l’aménagement de La Défense, mais aussi professeur chef d’atelier d’architecture à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts, ancien professeur d’histoire de l’architecture à l’École spéciale et professeur visiteur d’architecture à l’Institut de Technologie de Boston et à l’Université de New York.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Les abbayes des Bénédictines à Lisieux et celle de Royaumont, les églises St-Désir à Lisieux et de Deuil (détruite par un V2) ; Notre-Dame et St-Gilles d’Étampes (en partie détruite par un bombardement), les églises de Fourqueux et de Montfort-l’Amaury, différentes chapelles, la chapelle d’Élancourt et de St-Cyr-l’École [en partie détruite par un bombardement) ; la Cathédrale St-Louis de Versailles et la collégiale de Mantes-la-Jolie ainsi que les châteaux de La Roche-Guyon, de Villarceaux et de Wideville.

DISTINCTIONS

Officier de la Légion d’honneur, de !’Ordre national du Mérite, Chevalier des Arts et Lettres et de l’Ordre de la Couronne de Belgique, Officier des Palmes académiques

PUBLICATION

La Photographie d’architecture, 1957.

Capron Alice

DIPLÔMES :

Architecte diplômé par le Gouvernement en 2005 ; DSA de l’école de Chaillot en 2007.

TITRES ET FONCTIONS :

  • Architecte collaboratrice agence Thierry Algrin, ACMH, de 2007 à 2012.
  • Architecte co-gérante de sa propre agence depuis 2011 (Point 05).
  • Nommée Architecte en Chef des Monuments Historiques en 2024 pour la Marne (51), l’Oise (60) et dans le 2e arrondissement de Paris, sur la Bibliothèque nationale de France.
  • Membre expert ICOMOS France.
  • Membre élue du Conseil d’Administration de l’Association des Architectes du Patrimoine depuis 2017.

ENSEIGNEMENT :

Enseignante à l’École de Chaillot, atelier de 2ème année, 2022-2023.

PRINCIPAUX OUVRAGES :

  • Restauration de l’abbaye Notre-Dame d’Ourscamp, Chiry-Ourscamp (Oise).
  • Restauration du massif occidental de l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes, Soissons (Aisne).
  • Restauration de l’abbatiale Saint-Ferréol, Essômes-sur-Marne (Aisne).
  • Restauration de la basilique Saint-Quentin, Saint-Quentin (Aisne).
  • Restauration de l’église Notre-Dame, Joinville (Haute-Marne).
  • Restauration de l’abbaye de Maubuisson, Saint-Ouen-l’Aumône (Val d’Oise).

Caristie Augustin Nicolas

École des Beaux-Arts, élève de Percier.

TITRES ET FONCTIONS

Inspecteur général des Bâtiments civils, il étudie les édifices antiques du Midi de la France et achève la restauration de l’arc de triomphe d’Orange en 1829. Le 29 septembre 1837, il devient membre de la Commission des Monuments historiques. II restaure le château d’Anet (Eure-et-Loir) et surveille le déblaiement et la consolidation des restes du théâtre romain d’Orange.

Chaine Henri Claude Marie

Henri Claude Marie Chaine naît à Barcelone de parents français.

ÉDUCATION

  • Étudie l’architecture avec Anatole de Baudot avant d’intégrer l’École des Beaux-Arts (promotion 1869).
  • Élève de Charles-Auguste Questel et Jean-Louis Pascal.

TITRES ET FONCTIONS

  • Réalise une étude sur l’église de Saint-Gilles (Manche) qu’il expose au Salon de 1881.
  • Nommé rapporteur près le Comité des travaux diocésains en 1883.
  • Expose au Salon des paysages en 1885 des études de projets d’architectures et reçoit une médaille.
  • Attaché à la Commission des Monuments Historiques en 1885.
  • Nommé architecte diocésain de Luçon (1886), de Clermont (1891), du Puy (1896).
  • À partir de 1897, chargé des départements de la Corrèze, du Cantal, du Lot, du Tarn-et-Garonne et de l’arrondissement de Clermont dans l’Oise.
  • En 1909, nommé architecte diocésain de Beauvais et se défait du Tarn-et-Garonne (à l’exception de Montauban).
  • En 1916, chargé de la Seine-Maritime.
  • En 1919, il cesse d’exercer ses fonctions, mais il garde, à titre provisoire, les monuments de Beauvais et de Rouen.

PRINCIPAUX OUVRAGES

  • Restauration de la Cathédrale et la tour Saint-Romain à Rouen (Seine-Maritime).
  • Église Saint-Martin à Argentan (Orne).
  • Églises de Bagneux, de Nogent-sur-Marne, de Fontenay-les-Louvres, de Longpont et d’Athis-Mons en région parisienne.
  • Cathédrale de Beauvais, Saint-Martin-aux-Bois, Verberie, Noël-Saint-Martin, Maignelay (Oise).
  • Églises de Saint-Robert et d’un tombeau de l’église d’Ayen (Corrèze).
  • Églises de Mauriac et d’Ydes (Cantal).
  • Cathédrale du Puy-en-Velay (Haute-Loire).
  • Chœur de la cathédrale de Luçon, églises de Vouvant et de Mareuil-sur-Lay (Vendée).
  • De 1898 à 1900, il exécute les maquettes et modèles de plâtre des principaux monuments médiévaux pour le musée des sculptures du Trocadéro à Paris.

PUBLICATIONS

  • Codirige avec de Baudot de 1887 à 1892, L’Encyclopédie d’architecture.