Chaine Emmanuel Paul Léon

Informations personnelles

Fils de Henri Chaine.

Titres et Fonctions

  • Architecte diocésain sur la Cathédrale de Rouen à partir de 1919 à la suite de son père.
  • Architecte en Chef des Monuments Historiques :
    • Chargé du Finistère et de la Loire-Atlantique en 1925.
    • Chargé du Morbihan en 1929.
  • Nommé adjoint à titre provisoire en 1928.
  • Demanda un congé pour effectuer des travaux à Casablanca au Maroc en 1930.
  • Mis en disponibilité en 1931.
  • Travailla sur la Cathédrale de Rouen jusqu’en 1937.

Abadie Paul

École des Beaux-Arts sous la direction d’Achille Leclère.

TITRES ET FONCTIONS

Lauréat du Grand prix de Rome en 1839, il est attaché à titre surnuméraire aux travaux de l’Hôtel des Archives puis, en 1840, est nommé auditeur au Conseil des Bâtiments civils. Il est appelé aux fonctions de premier Inspecteur aux travaux de la Présidence de la Chambre des députés et deuxième Inspecteur aux travaux de Notre-Dame de Paris en 1845, et est également le lieutenant de Lassus avec Viollet-le-Duc. Nommé membre de la Commission des Monuments historiques en 1846, il devient architecte des diocèses d’Angoulême, de Périgueux et de La Rochelle, plus particulièrement chargé du Périgord et de la Saintonge En 1861, il est investi de la fonction d’inspecteur général des édifices diocésains et effectue à ce titre de nombreux voyages au cours desquels il rédige plusieurs rapports à l’intention du ministre. Paul Abadie est également membre de l’Institut des Beaux-Arts d’Anvers. Lauréat du concours pour la basilique du Sacré-Cœur (église du « Vœu national ») de Montmartre, il en est le constructeur.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Il restaure les églises de Brantôme et de St-Front de Périgueux en Dordogne ; Ste-Croix et Loupiac en Gironde ; puis celles de Montmoreau, et de St-Michel d’Entraigues en Charente, La Souterraine et de Bénévent dans la Creuse, St-Yriex dans la Haute-Vienne.

DISTINCTIONS

Membre de l’Académie des Beaux-Arts.

Abadie Charles

Ecole des Beaux-Arts.

TITRES ET FONCTIONS

Ancien architecte ordinaire des Monuments Historiques. Après avoir présenté le concours de 1962-1963, il est mis en réserve et nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques de 1970 à 1974, période durant laquelle il est chargé du Pas-de-calais et de la Somme.

Algrin Thierry

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1981. UPA 8 Paris ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1985
CONCOURS ACMH de 1990-1991.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte collaborateur de Bernard Collette, ACMH-IGMH de 1981 à 1985 ; architecte libéral, restauration du patrimoine ancien de 1985 à 1990. Architecte en Chef des Monuments Historiques dans la Meurthe-et-Moselle et dans les Vosges depuis 1991. Membre de la SFA.

PRINCIPAUX OUVRAGES

En Meurthe-et-Moselle (54), travaux de restauration en cours : le campanile de la croisée du transept de la Cathédrale de Toul ; les déco rs sculptés de la place Stanislas; l’arc de triomphe Héré, !’Opéra-Théâtre et les intérieurs de l’église Notre-Dame-de-Bonsecours à Nancy. Dans les Vosges (88), la Cathédrale de St-Dié ; l’église de Champs-le-Duc.

Amiot Christophe

DIPLÔMES

  • Doctorat d’Histoire Médiévale, 1999.
  • Diplôme d’Architecte D.P.L.G, mai 1985.
  • Diplôme d’ABF concours en 1986.
  • Architecte du Patrimoine, diplômé de la cession 1985-1987.

TITRES ET FONCTIONS

  • Chargé des monuments d’état de l’Aveyron, la Lozère, la Sarthe, l’Orne et Côtes d’Armor.
  • Chercheur associé CNRS, UMR 6589, Centre d’Etude Supérieur de Civilisation Médiévale, Université de Poitiers.

PRINCIPAUX OUVRAGES

  • Château de Carrouges, cathédrale de Sées, château de Médavy (61).
  • Cathédrale de Mende (48), cathédrale de Rodez (12), Château de Sévérac (12), cathédrale du Mans (72), Abbaye St-Sauveur de Redon (35).

DISTINCTION

  • Chevalier des Arts et des Lettres, 1994.

PUBLICATIONS

  • Regards sur l’urbanisme à Rennes au XVIIIe siècle, Catalogue de l’exposition Gabriel XVIIIe siècle. Bretagne, Ville de Rennes, Inventaire Bretagne, Rennes, 1982 (en collaboration, dir. R. Barrié).
  • « Essai d’inventaire des moulins à marée d’Ille-et-Vilaine », 1984, 152 p. dactyl ; prix de la Société Archéologique de Saint-Malo 1984.
  • « Petites fortifications du Poudouvre, XIe-XVIIIe », Annales de la Société d’Histoire et d’Archéologie de l’Arrondissement de Saint-Malo, 1985, p. 157-174.
  • « Les remparts de Dinan », Revue Monuments Historiques, t. 145, 1986, p. en collaboration avec D. Ronsseray.
  • « Châteaux et villes au Moyen Age », Vieilles Maisons Françaises, Ille-et-Vilaine, n° 128, 1989, p. 28-33.
  • Bourg-des-Comptes : le château du Boschet. Etude architecturale », Mémoires de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Bretagne, t. LXVIII, 1991, p. 431-447.
  • « Les donjons quadrangulaires du duché de Bretagne avant les guerres de Succession (1050-1350), Mémoires de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Bretagne, t. LXIX, 1992, p. 43-76.
  • « Les logis-portes », Le manoir en Bretagne, 1380-1600, Cahiers du Patrimoine, n° 38, 1993, p. 118-133.
  • « Launay-Bazouin à Saint-Anne-sur-Vilaine », Le manoir en Bretagne, 1380-1600, Cahiers du Patrimoine, n° 38, 1993, p. 250-253.
  • « Le château d’Aubigné et les châteaux à motte avec constructions maçonnées en Bretagne », Bulletin et Mémoires de la Société Archéologique d’Ille-et-Vilaine, t. XCV, 1994, p. 37-88.
  • « Le château de la Roche-Montbourcher. Un exemple de postérité des donjons quadrangulaires en Bretagne après 1350 », Mémoires de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Bretagne, t. LXXI, 1994, p. 381-409.
  • « La peinture décorative au XVIIe siècle (Pays de Loire) », Revue 303 Arts, recherches et création. La revue des Pays de Loire, t. XLVI, 1995, p. 66-83 (en collaboration avec Claude d’Anthenaise).
  • « Kernabat à Plouisy (Côtes-d’Armor). Un château à galerie du début du XVIIIe siècle », Société d’Emulation des Côtes-d’Armor, t. CXXV, 1996, p. 7-32.
  • « L’influence méconnue des décors du parlement de Rennes », Monuments Historiques, mai-juin 1996, n° 202, p. 107.
  • « Les avenues du Finistère », Les Cahiers de l’Iroise. Société d’Etudes de Brest et du Léon, n° 174, 1997, p. 13-15.
  • « Les avenues », Arbres remarquables en Ille-et-Vilaine, Rennes, 1997, p. 85-111.
  • « Le décor peint du château du Châtellier à Corps-Nuds. Un exemple de décor civil breton du milieu du XVIIe siècle », Bretagne, art, création, société, Mélanges en l’honneur de Denise Delouche, Rennes, 1997, p. 21-28.
  • « Observations sur le plan quadrangulaire et la galerie dans les châteaux bretons (1575-1640), Mémoires de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Bretagne, t. LXXIV, 1996, p. 519-561.
  • « Quelques aspects des châtelets-logis dans les châteaux forts bretons des XIVe et XVe siècles », Mondes de l’Ouest et villes du monde. Mélanges en l’honneur d’André Chédeville, Rennes, 1998, p. 205-218.
  • « Nouvelles observations sur le logis du château de Fougères », Mémoires de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Bretagne, t. LXXVIII, 2000, p. 402-432.
  • « Inventaire des étuves dans les châteaux et palais du Moyen-Age en France. Les étuves du manoir de Coadelan (Côtes-d’Armor, commune de Prat) ; Les étuves du château de Montmuran (Ille-et-Vilaine, commune des Iffs) ; Les étuves du château de Suscinio (Morbihan, commune de Sarzeau) ; Les étuves du château de Vitré (Ille-et-vilaine) », Bulletin Monumental, t. 159, I, 2001, p. 32-34, 47-49, 52-56.
  • Guide du patrimoine Bretagne (Edifices fortifiés médiévaux, monographies et introduction), sous la direction de J.-M. Pérouse de Montclos, 2001.
  • « Abbaye de Coëtmalouen. Eléments pour une chronologie des bâtiments XVIIe-XVIIIe siècles », Bulletin de la Société d’Emulation des Côtes-d’Armor, 2001, t. CXXX, p. 203-223.
  • « Le château de Bonnefontaine à Antrain (Ille-et-Vilaine). Du manoir gothique au château néo-gothique. Architecture et jardin », Bulletin de la Société Archéologique d’Ille-et-Vilaine, t. CV, 2003, p. 55-98.
  • « Castrum, domus, maison-forte, ou les châteaux de Dol au Moyen Age », Association Bretonne, Congrès de Dol, 2003, t. CXII, p. 175-187.
  • « Evolution architecturale du château fort de Trémazan à Landunvez (Finistère) », Le Trémazan des Du Chastel : du château fort à la ruine, actes du colloque de Brest, juin 2004, 2006, p. 189-218.
  • « L’architecture du château de la Hunaudaye », La Hunaudaye, Les amis de Lamballe et du Penthiève, Bulletin 2007, n° 34, p. 399-434.
  • « Le château de Kérouzéré », Congrès archéologique de France, Finistère, 2008, p. 333-373.
  • « Une ville castrale. Le Château », Vitré. Histoire & patrimoine d’une ville, Vitré, 2009, p. 59-71.
  • « Lignages et châteaux dans le comté de Penthièvre », Mémoires de la Société d’Emulation des Côtes d’Armor, t. CXXXVIII, 2009, p. 3-28.
  • « Lignages et châteaux dans le comté de Rennes », Mélanges en l’honneur d’Hubert Guillotel, Rennes, 2010, p. 695-734.
  • « L’abbatiale de Redon », Histoire de Redon. De l’abbaye à la ville, 2015, p. 173-189.
  • « Château de La Hunaudaye », Côtes d’Armor, le beau Moyen-Age, Congrès Archéologique de France, Société Française d’Archéologique, t. 173, 2015, p. 111-130.
  • « Le Fort La Latte », Côtes d’Armor, le beau Moyen-Age, Congrès Archéologique de France, Société Française d’Archéologique, t. 173, 2015, p. 97-110.
  • Cathédrale de Saint-Brieuc, Les écus de la voûte de la chapelle de l’Annonciation, Mémoires de la Société d’Emulation des Côtes-d’Armor, 2015, p. 113-121.
  • « Le jardin ordonnancé en Ille-et-Vilaine, XVIIe-XVIIIe siècles, Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique d’Ille-et-Vilaine, t. CXX, 2016, p. 107-150.
  • « Fortifier sa demeure en Bretagne au XVIe siècle », Fortifier sa demeure du XVIe au XVIIIe siècle, Actes du cinquième colloque international au château de Bellecroix, 2016, p. 210-243.
  • « Les pièces hautes au-dessus de la vis d’escalier dans les manoirs bretons (XIIIe-XVIe siècle) », Le château de fond en comble, Hiérarchisation des espaces dans les châteaux médiévaux et modernes, Actes du septième colloque international au château de Bellecroix, 2020, p. 220-263.
  • « Le manoir de Kerleguen à Grandchamp (Morbihan) », Mémoires de la société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, XCVIII, 2020, p. 247-275.
  • « Les ruines du château de Rimaison, ou les malheurs d’un château de la seconde renaissance », Bulletin de la société polymatique du Morbihan, 2020, p. 44-67
  • « L’église Notre Dame de la Merci de Trémel (Côtes-d’Armor), Bulletin de la société d’Emulation des Côtes du Nord, t. 148, 2019, p. 249-301.
  • « Un exemple de décor monumental du milieu du XVIIe siècle, la chambre des Evêques du château de Carrouges (Orne) », Trésor partages, décors peints de Goulaine et d’ailleurs, Goulaine, 2020, p. 172-194.
  • Château de Fougères, synthèse des dernières données, Bulletin et mémoires de la société d’histoire et d’archéologie de Fougères, t LX, 2022, p. 21-86.

Bacot Martin

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 2006 , Architecte du Patrimoine diplômé du Centre des Hautes Études de Chaillot en 2015.

TITRES ET FONCTIONS

Entre 2000 et 2002, dessinateur pour Philippe Villeneuve ACMH. De 2006 à 2010, collaborateur de l’agence AAPP – Philippe Prost, architecte du Patrimoine (Paris). Collaborateur (2011) puis associé (2017) de l’agence ARCHIPAT, architectes du Patrimoine (Lyon). Nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 2017.

Membre de la 1ère section de la Commission Régionale de l’Architecture et du Patrimoine de Bourgogne-Franche-Comté.
Membre du Comité de Pilotage du projet de recherche sur la sécurité incendie des Monuments Historiques de la FNSPPF. Membre de l’Icomos.

PRINCIPAUX OUVRAGES

En tant que chargé d’étude au sein de l’agence AAPP : étude urbaine patrimoniale Tour de Ville (Longwy), étude patrimoniale de l’hôtel de la Monnaie de Paris. Au titre de maître d’oeuvre indépendant : réhabilitation de logements (région parisienne), buffet d’orgue neuf à Saint-Laurent du Bourg d’Oisans (Isère).

En tant que chef de projet au sein de l’agence ARCHIPAT : restauration de l’abbaye de Doue (Haute-Loire), des anciens thermes gallo-romains et prieuré médiéval Sainte-Eugénie de Montbrison (Loire), du château de Ripaille (Haute-Savoie).

Balleyguier Georges Eugène Marie

École des Beaux-Arts, élève de Ginain.

TITRES ET FONCTIONS

Il est rapporteur près le Comité des travaux diocésains (1884) puis architecte diocésain (1891) de Luçon en 1896. Il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques (1913-1926), chargé du Doubs (à l’exception de la Cathédrale de Luçon), du Jura (1919), de la Haute-Savoie et du Rhône (1921).

Ballu Albert

École des Beaux-Arts, élève de Magne.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte en Chef de l’Algérie durant une trentaine d’années, il effectue notamment les fouilles de Tébessa et de Timgad, Architecte diocésain d’Alger, mais également d’Aix-en-Provence et d’Ajaccio, il est aussi chargé de la Charente, de la Charente-Inférieure (aujourd’hui Ille-et-Vilaine) et de la Corse jusqu’en 1921.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Il restaure les édifices de La Rochelle, l’Hôtel de Ville, la tour St-Nicolas et la tour de Diane, ainsi que les églises d’Esnandes et de Chadenac (Charente-Maritime) ; l’ancienne Cathédrale de Dol et la tour Solidor à St-Servan (Ille-et-Vilaine), l’oratoire de St-Michel à Murato et l’église de Carbini (Corse).

Baptiste Hervé

DIPLÔMES

Ingénieur de l’École centrale des Arts et Manufactures (1967) ; Architecte diplômé par le Gouvernement en 1972. École nationale supérieure des Beaux-Arts ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1973.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte en chef des Monuments historiques, il est chargé de la Mayenne ( 1974-1984) et de la Sarthe ( 1974-1986). à l’exception de la Cathédrale du Mans qu’il conserve jusqu’en 199 1. JI est aussi chargé du château de Suscinio dans le Morbihan (1980-1988) et du logis Barrault (1986-1991) à Angers dans le Maine-et-Loire; depuis 1982, il exerce à Paris dans les 5e (à l’exception du Va l-de-Grâce). 6e, 13e et 14e arrondissements et est chargé du 44, rue François Miron dans le 4e ; depuis 1989, il est aussi chargé des Hauts-de-Seine Professeur à !’École d’architecture Paris-la-Seine depuis 1968 ; professeur contractuel depuis 1977 chargé des cours d’Histoire de !’Architecture, d’Histoire d’Architecture et de la Ville, de Restauration / Réhabilitation. Membre de l’ICOMOS et de la SFA.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Restauration de la Cathédrale du Mans dans la Sarthe (72); du château de Suscinio dans le Morbihan (56) et. à Paris, du Panthéon et de l’église St -Sulpice. Auteur de Arromanches au début du siècle, Éd Krispin Ruaut, 1992.

DISTINCTIONS

Lauréat de l’Académie d’Architecture [médaille de la Restauration, 1976), Chevalier de !’Ordre national du Mérite (1985).

Barbier Louis

TITRES ET FONCTIONS

Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1925, chargé de la Manche, de l’Orne et de la Mayenne. En 1928, il est chargé de la suppléance des cours de Charles Genuys à l’École des Arts Décoratifs.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Il est l’auteur des premiers travaux exécutés à l’église de St-Lô après la Seconde Guerre mondiale et responsable de l’aménagement de la nef de l’église d’Écouché (Orne).