Barnoud Paul

DIPLOMES

architecte du patrimoine 1987, architecte DPLG Paris-La Villette 1985.

TITRES ET FONCTIONS

Inspecteur général des patrimoines depuis 2014, Architecte en chef des monuments historiques depuis 1996.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Développant l’insertion contemporaine dans les sites patrimoniaux, tout particulièrement en matière de scénographie, mise en valeur de vestiges archéologiques et d’aménagement extérieur, il oeuvre sur le musée du Moyen Age (75005) et l’Hôtel national des Invalides (75007), et depuis près de 20 ans sur le prieuré clunisien de La Charité-sur-Loire et la cathédrale de Nevers. Il est intervenu sur les vestiges gallo-romains de Bibracte (71/58), médiévaux de Saint-Claude (39), au château de Maulnes (89), à la Malmaison (92), sur la citadelle de Besançon et le château de Joux (25), les sites de Brancion et Solutré (71).

PUBLICATIONS

Le château de Maulnes, du projet à la réalisation, supplément au bulletin monumental n°5, novembre 2011. Articles réguliers dans la revue Monumental depuis 2002.

Barthélemy Etienne

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le gouvernement en 2000 et diplômé de l’École de Chaillot – DSA « Architecture et Patrimoine » – en 2013.

TITRES ET FONCTIONS

Ancien collaborateur de la MCM srl à Rome, ancien chef d’agence d’Andrée Putman à Paris, exercice en nom propre depuis 2011, nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en mars 2017, en charge de la Lozère (cathédrale Notre Dame et Saint Privat à Mende et Mausolée Romain de Lanéjuols), de la Haute-Loire (cathédrale Notre Dame du Puy-en-Velay et ses dépendances – cloître, baptistère, bâtiments des machicoulis et des clergeons – et chapelle des Pénitents Blancs au Puy-en-Velay), de la Nièvre (cathédrale Saint-Cyr et Sainte Julitte de Nevers et vestiges archéologiques des Mèges à Champallement), ainsi que de l’hôtel Salé – musée Picasso à Paris.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Études sur la Domus Aurea et la Villa dei Quintili chez MCM srl, pour la Sopraintendenza dei Beni Culturali (1998 – 1999, travaux publiés). Étude patrimoniale sur le territoire de Langeais en 2012-2013 in l’École de Chaillot, une aventure des savoirs et des pratiques, Florence Contenay, Benjamin Mouton, Jean-Marie Pérouse de Monclos, Éditions des Cendres et Cité de l’Architecture et du Patrimoine, Paris 2013.

Étude de la ville haute (acropole) d’Ulcijn au Monténégro pour la Fondation Petrovic Njegos, avec Benjamin Mouton (ACMH – IGMH), en 2014-2015.

Thèse du concours sur l’église Saint-Barthélemy de Montireau (28), 2016. Études et travaux récents ou en cours sur le château d’Amboise (37), le château de l’Islette (37), le château de Conzais à Thorigné (79), l’église Saint-Martin de Seigy (41), l’église Saint-Pierre de Rozoy-le-Vieil (45), l’église Saint-Symphorien d’Anché (37), l’ancienne chapelle des Filles de l’Union Chrétienne à Tours (37), la porte dite de l’horloge de Château-Renault (37), la fuye du château du Bois-Doucet à Lavoux (86), la fuye de l’abbaye de Seuilly (37), l’hôtel de l’Intendant du Roy à Niort (79), le cloître Saint-Martin à Tours (37), le grand commun du château de Broglie (27).

Batard Christophe

 

DIPLÔMES :

Architecte D.P.L.G. en 2000.

TITRES ET FONCTIONS :

Il est reçu au concours des architectes-urbanistes d’État, filière patrimoine en 2004. De 2002 à 2004, il est ABF, adjoint au chef de service du STAP de l’Oise. Reçu au concours des ACMH en 2004 (durant son cursus au Centre des Hautes Études de Chaillot), il est chargé de la Manche, des Côtes d’Armor (2005-2015), du IVe arrondissement de Paris (2010-2015). En 2016, il est en charge du département du Maine et Loire (cathédrale et château d’Angers, abbaye de Fontevraud), du château de Vincennes, et du Domaine National de Rambouillet (château, parc et bergerie nationale).

PRINCIPAUX OUVRAGES :

Dans les Côtes d’Armor (22) : cathédrale Saint-Etienne de Saint-Brieuc, collégiale Notre-Dame à Lamballe. Dans la Manche (50) : cathédrale Notre-Dame de Coutances. Dans le IVe arrondissement de Paris : Tribunal Administratif de Paris (ancien hôtel d’Aumont), bibliothèque de l’Arsenal, Mémorial des martyrs de la Déportation. Dans le VIIe arrondissement de Paris : ensemble des édifices principaux qu’il contient.

Hors attribution statutaire : abbaye de Beauport à Paimpol (22), église Saint-Martin à Lamballe (22), remparts de Dinan (22), château de Hac au Quiou (22), église Saint-Sauveur de Dinan (22), ancienne prison de Guingamp (22), château de Quintin (22), Chapelle Saint-Jacques de Merléac (22), église Saint-Pierre à Coutances (50), théâtre à l’italienne de Cherbourg (50), les abbayes d’Hambye, de la Lucerne d’Outremer et de Cerisy-la-Forêt (50), église Notre-Dame à Lô (50), château de Ducey (50), église Saint-Michel à Pont-l’Évêque (14), château de Bénouville (14), château à Villequier (76), chapelle et ancien hôpital Richaud à Versailles (78), Octrois place Denfert Rochereau à Paris (musée de la Libération et musée des Catacombes).

PUBLICATIONS :

Le Rôle de l’État et les restaurations depuis 1905, dans La Cathédrale de Coutances. Art et histoire, Orep Editions, Bayeux, 2012, collection Colloques du département de la Manche ; Restauration intérieure générale de l’église Saint-Martin de Lamballe, 2008-2010, dans Bulletin des Amis de Lamballe et de Penthièvre, n°38, 2010 ; En collaboration avec PETIT (Nicolas) et LE GOFF (Martine), La Bibliothèque du chapitre, Noyon, Ville de Noyon et Conseil régional de Picardie, 2006.

Baudot Anatole

Elève préféré de Viollet-le-Duc.

TITRES ET FONCTIONS

Il est adjoint de Viollet-le-Duc lors de la restauration de la chapelle de Vincennes puis, à partir de 1867, il dirige seul les travaux pendant près de quarante ans Il effectue par ailleurs d’importantes restaurations en Corrèze, en Charente, en Indre-et-Loire, dans le Loir-et-Cher où il poursuit l’œuvre de Duban au château de Blois durant plus de trente ans. En 1875, il est nommé Inspecteur général des édifices diocésains puis, en 1879, devient membre de la Commission des Monuments historiques. Enfin, lors de la fusion du Service des édifices cultuels avec celui des Monuments Historiques (1907), il est nommé Inspecteur Général des Monuments Historiques.
Sa carrière s’achève en 1915, Il a été le premier et seul titulaire de la chaire d’architecture française du Moyen Age et de la Renaissance créée en 1887, au musée de Sculpture comparée du Trocadéro, à la demande de la Commission des Monuments Historiques.

PRINCIPAUX OUVRAGE

Il restaure les églises d’Aubazine, de Beaulieu, de St-Martin de Brive et d’Uzerche (Corrèze) ; les églises St-Nicolas et St-Laumer à Blois, de Nanteuil à Montrichard, de Selles-sur-Cher (Loir-et-Cher) ; de St-Armand-de-Boixe (Charente) et de Preuilly-sur-Claise (Indre-et-Loire) ainsi que les édifices de Toulouse.

Bénouville Léon

DIPLÔMES

École Centrale des Arts et Manufactures. élève de A. de Baudot.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte diocésain de Lyon, il est nommé Architecte en Chef des Monuments historiques en 1893, chargé de l’Isère, de la Savoie, de la Haute-Savoie ( 1893). des arrondissements de Corbeil et d’Étampes ( 1897), de la Lozère et de l’Ardèche ( 1898) et de la Drôme (1901).

Bérard Édouard

École des Beaux-Arts, élève de Viollet-le-Duc et de Lisch.

TITRES ET FONCTIONS

Inspecteur des travaux, attaché à la Commission des Monuments Historiques (1872-1874), Architecte diocésain de St-Claude (1880), de Besançon et de Sens (1882), il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1897. Il est alors chargé du Doubs et de la Haute-Saône.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Le palais Granvelle à Besançon, les chapelles de l’église de Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) et leur décoration, la reconstruction de l’archevêché de Besançon après l’incendie de 1883.

Bernard Henri Alexandre

École des Beaux-Arts.

TITRES ET FONCTIONS

Inspecteur des travaux de Lisch, Selmersheim et Duthoit ; il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques (1897-1919). Il est alors chargé de l’arrondissement de Compiègne (1897) et du château de Compiègne pendant la Première Guerre mondiale.

Berry Maurice

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1935, École des Beaux-Arts ; Urbaniste IUUP (1936) ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens (1939).

TITRES ET FONCTIONS

Nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1939-1974), il est chargé de l’Aveyron et de la Lozère (1939-1948), de la Corrèze (1940-1945) et du Cantal (1943-1948). En 1941 et 1942, il remplace Vitry, prisonnier, dans la Haute-Loire, dont il est à nouveau chargé de 1945 à 1948. Il est nommé architecte pour la reconstruction de la Ville de Falaise (1945-1955) et du département du Nord (1954-1962). A partir de 1948, il est chargé de l’Aisne et de la Saône-et-Loire ; et, à partir de 1962, de la Seine-et-Marne, départements qu’il conserve jusqu’en 1974.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Dans l’Aveyron (12), l’abbatiale de Conques, l’ancien Palais de justice et la reprise du pont à Espalion.

Dans le Nord (59), le beffroi de Dunkerque ; la restauration et l’aménagement en musée de l’ancienne chartreuse de Douai.

Dans l’Aisne (02), restauration de l’abbaye St-Jean-des-Vignes à Soissons ; restauration et remise en place des vitraux et du cloître des Chanoines à la Cathédrale de Laon, restitution de l’hôtel du Petit-St-Vincent et reconstruction de l’abbaye St-Martin à Laon, et de la basilique de St-Quentin.

En Seine-et-Marne (77), il est chargé dans le cadre de la deuxième loi-programme des travaux de Provins et de la restauration des églises St-Ouiriace, Ste-Ayoul et Ste-Croix, du beffroi et des remparts.

En Saône-et-Loire (71), il est l’architecte chargé des dommages de guerre : l’abbaye de Cluny, l’église de Tournus (dont il restaure le cloître et les vitraux) et sauvetage de l’abbaye des Visitandines à Mâcon (Musée municipal).

DISTINCTIONS

Croix de guerre 1939-1945 avec citation. Officier d’Académie (1949), Légion d’honneur (1953), Chevalier des Arts et Lettres (1962), Officier de l’Ordre national du Mérite (1981) puis Officier des Arts et Lettres (1983) et une médaille d’argent de la Ville de Paris (1981).

Besnard Charles Henri

École des Beaux-Arts, atelier André.

TITRES ET FONCTIONS

Dans un premier temps, il est délégué dans les fonctions d’Architecte en Chef et chargé à ce titre des Basses-Pyrénées puis des Hautes-Pyrénées (à l’exception de la Cathédrale de Tarbes).
Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1920, chargé de l’arrondissement de Mantes, des Landes (à 1·exception de la Cathédrale de Aire), de la Charente et de la Dordogne.

Enfin, de 1935 à 1945, il est successivement chargé de l’église de Houdan, de l’arrondissement de Rambouillet, de !’École militaire à Paris, du Cher et des églises de Carentan et de St-Côme-du-Mont (Manche).

PRINCIPAUX OUVRAGES

En collaboration avec Gout, il restaure le Mont-St-Michel, la Cathédrale de Reims, les châteaux de Vitré et de Fougères. À Paris, l’église St-Christophe-de-Javel et le presbytère de St-Jean-Baptiste-de-la-Salle.

Boeswillwald Paul

École des Beaux-Arts, élève de son père Émile Boeswillwald.

TITRES ET FONCTIONS

Il est l’architecte de Bourges. À la mort de Viollet-le-Duc, il est chargé des remparts de la cité de Carcassonne (1879). Le 26 mars 1885, il est attaché à la Commission des Monuments Historiques puis nommé Inspecteur général dix ans plus tard. Il succède à son père à la Cathédrale de Toul et à Nancy puis cesse ses activités en 1929.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Il effectue des travaux dans les églises de Rampillon (Seine-et-Marne), d’Appoigny, de St-Père-sous-Vézelay, de St-Étienne ainsi qu’à la flèche de la tour de l’Horloge à Auxerre (Yonne) ; il restaure l’église et le cloître de St-Gengoult puis l’ancienne Cathédrale de Toul (Meurthe-et-Moselle) ; l’ancienne Cathédrale de Laon (Aisne) et les remparts de Guérande (Loire-Atlantique). À Paris, il dirige les travaux de la Ste-Chapelle et ceux de l’hôtel de Cluny.