Villeneuve Philippe

DIPLÔMES :

École d’Architecture de Paris-Conflans – Architecte DPLG en 1989.

TITRES ET FONCTIONS :

  • Nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1997, il est chargé des départements de la Charente, de la Creuse et de la Haute-Vienne, puis de la Charente-Maritime (musée napoléonien et musée africain de l’Île-d’Aix, cathédrale Saint-Louis, tour Saint-Nicolas, tour de la Chaîne et tour de la Lanterne sur le Vieux-Port, reconstruction de l’hôtel de ville de La Rochelle en 2013, pont transbordeur de Martrou à Rochefort) et du Loir-et-Cher (architecte en chef du domaine national de Chambord en 2011). À Chambord, il est chargé de la construction de la Halle d’accueil, et restitue les jardins à la française et restaure les superstructures des quatre cantons du donjon.
  • Il est nommé en 2013 architecte en chef de la cathédrale Notre-Dame de Paris où il succède à Benjamin Mouton, ACMH, et supervise le chantier de restauration de la flèche de Viollet-le-Duc au moment de l’incendie en 2019. Il est confirmé dans ses fonctions par le ministre de la Culture pour mener les travaux de sécurisation puis de reconstruction du monument. Passionné par l’édifice depuis son enfance, il est remarqué sur le chantier pour sa compétence, sa passion et son érudition.
  • Il se fait tatouer la grande rosace sur son cœur lors de sa prise de fonction en 2013, puis la flèche lors du chantier de reconstruction. Comme le font les compagnons, Philippe Villeneuve laisse sa marque sur la cathédrale lors de la rénovation, avec la représentation de son visage à l’extrémité d’un des crochets en plomb au sommet de la flèche, sous le coq doré qu’il a conçu. Elle fait face à la statue de l’apôtre Thomas, représenté sous les traits de Viollet-le-Duc.

DISTINCTIONS :

  • Chevalier des Arts et des Lettres.
  • Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur (2025).

Renard Robert Charles

École nationale supérieure des Arts Décoratifs, diplômé de l’Institut d’Urbanisme (1942) et élève de J. Trouvelot ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1938.

TITRES ET FONCTIONS

Reçu Architecte départemental des Monuments Historiques en 1938, il est chargé de mission et réalise le relevé du village de Collonges (Corrèze) et s’occupe des manoirs du XVIe siècle. Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1946-1974), chargé de la Sarre puis de la Moselle (1948-1974), de la Cathédrale de Metz (1950) ; au titre des Bâtiments civils, il est chargé d’une mission sur le Palais de justice de Metz en 1951 puis est nommé dans les Ardennes (1952), le Gers et le Tarn-et-Garonne (1957-1977). En 1959, il met fin à la mission spéciale à l’église Notre-Dame-de-l’Espérance à Mézières et à l’église du Chesne (Ardennes), mission prolongée pour pouvoir en terminer les travaux, ainsi que ceux du château de Tassigny à Sapogne (Ardennes) .En 1974, il effectue une mission spéciale sur l’ancienne abbaye de Flaran à Valence-sur-Baise (Gers) et à la Cathédrale de Metz. Ces deux missions sont prolongées jusqu’en juin 1979.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Il est l’auteur du relevé de la partie romaine du musée de Cluny pour la recherche scientifique sous la direction de J. Trouvelot. Il restaure le Palais de justice et la Cathédrale de Metz.

Repellin Didier

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1972, École d’Architecture de Lyon ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1977.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte des Bâtiments de France (1977-1982). En 1982, Architecte en Chef des Monuments Historiques des 3e, 5e, 6e, 7e, 8e et 9e arrondissements de Lyon et de la Loire (1985-1991), de la Haute-Loire (1986-1991), de l’arrondissement d’Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône (1991-1996), du Vaucluse (1991-2013), des monuments français de Rome (1994 à 2013) et du Rhône (1996-2013). Missions d’études et d’expertises pour l’UNESCO et l’ICOMOS-lnternational ; international preservation consultant depuis 1986 à Singapour, en Malaisie, en Thaïlande, au Cambodge, en Inde, en Chine. aux USA. à l’île-Maurice, au Yémen, au Koweït, en Écosse. Il est membre de l’ICOMOS-France et de l’US/ICOMOS, et de la SFA. De 1994 à 2013, Inspecteur Général des Monuments Historiques COMMUNICATIONS : De très nombreuses conférences en France et à l’étranger (environ 20 par an) : Europe, USA, Singapour, Cameroun, Congo, Djibouti, Tunisie, Caraïbes, Cambodge, Pakistan.

PRINCIPAUX OUVRAGES

À Lyon (69), restauration de la Primatiale Saint-Jean. Dans la Loire (42), restauration du château de la Bastie d’Urfé, et de l’abbaye de Charlieu. Dans la Haute-Loire (43), schéma directeur de remise en valeur de la haute ville du Puy-en-Velay et restauration de la Cathédrale et de l’église Saint-Laurent, schéma directeur de réutilisation de l’abbaye de La Chaise-Dieu. Dans le Vaucluse (84), schéma directeur de restructuration du palais des Papes en Avignon et restauration de plusieurs tours et du jardin, schéma directeur de remise en valeur et de revitalisation du théâtre antique d’Orange et de la colline ; restauration de l’abbaye de Sénanque à Gordes et réaménagement de la synagogue de Carpentras. Dans l’arrondissement d’Aix-en-Provence, restauration et circuit de visite de la Cathédrale St-Sauveur, restauration générale des jardins d’Albertas à Bouc-Bel-Air et aménagement des abords dans l’abbaye de Silvacane. À l’étranger, réutilisation du Poly High School à San Francisco USA, réutilisation et restauration de l’Empress Place Building et du couvent des Dames-de-St-Maur à Singapour, restauration du pavillon Napoléon Ill du Palais royal de Phnom-Penh au Cambodge, restauration de la mosquée et de Syed Alatas Mansion de la vieille ville de Penang en Malaisie, analyse patrimoniale de Pondichéry en Inde, diagnostic de la Cathédrale de Sainte-Lucie aux Caraïbes, expertise de la muraille de Lahore pour l’Aga Khan Foundation.

Revoil Henry

École des Beaux-Arts, élève de Caristie.

TITRES ET FONCTIONS

Il entre au Service des Monuments historiques vers 1850 et exécute à Arles des travaux de consolidation et de dégagement à la suite de Questel. À partir de 1859, il entreprend d’importants travaux dans l’amphithéâtre de Nîmes. Dans cette ville, il restaure également les Thermes et la Nymphée ; puis. en 1867, lors des travaux engagés dans la crypte de l’église de St-Gilles, il met au jour le tombeau du saint. De 1897 à 1900, il est chargé de la conservation de l’ensemble des monuments classés du Gard, de la Drôme, du Vaucluse (à l’exception du théâtre d’Orange), des Bouches-du-Rhône. du Var et des Alpes-Maritimes.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Il effectue de nombreux travaux dans le Midi de la France, les abbayes cisterciennes du Thoronet, de Sylvacane et de Sénanque; l’abbaye de Montmajour ; l’église et le cloître St-Trophime d’Arles ; le pont flavien à St-Chamas ; l’église St-Victor de Marseille, l’église et le cloître de Vaison ; l’église de St-Maximin dans le Var ; la chapelle du pont St-Bénézet à Avignon ; la maison romane de St-Gilles.

Rocard Jean

École nationale supérieure des Beaux-Arts, architecte diplômé par le Gouvernement en 1949 ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte des Monuments Historiques du Pas-de-Calais en 1949, Architecte des Bâtiments de France en 1951 et conseiller technique de !’Éducation nationale. Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1957-1983), chargé des Ardennes (1957-1983), de la Meuse (1971-1983), de la Meurthe-et-Moselle (1973- 1980) et de la Marne (1973-1983).

PRINCIPAUX OUVRAGES

Dans le Pas-de-Calais (62), !’Hôtel de Ville, les places et la Cathédrale d’Arras ; les Cathédrales de Boulogne-sur-Mer et de St-Omer. Dans les Ardennes (08). la Place ducale à Charleville-Mézières, le château et la Ville de Sedan, les remparts de Rocroi. Dans la Meuse (55), la basilique d’Avioth ; les églises St-Étienne à Bar-le-Duc et à Revigny-sur- Ornain ; !’Hôtel de Ville, la Cathédrale, le palais et le musée de la Princerie à Verdun. Dans la Marne (51), la place Foch, !’Hôtel de Ville, la Cathédrale, la bibliothèque de Châlons-sur-Marne ; l’Hôte l de Ville, l’ancien collège, l’église St-Jacques de Reims. Dans la Moselle (54), la Chartreuse de Bosserville ; les places, la Cathédrale de Nancy, la Cathédrale de Toul.

DISTINCTIONS

Chevalier des Arts et Lettres (1970). Chevalier de !’Ordre national du Mérite (1974).

Rochette Jean-Claude

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1954, École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (atelier Leconte puis Beaudouin) ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1955.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte collaborateur de R. Camelot ACMH, et activité libérale à titre privé de 1954 à 1964 ; Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1964, il est chargé de l’Ardèche et de la Drôme (1964-1976), des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence (1964-1974), du Gard (1966-1973) à l’exception de l’amphithéâtre de Nîmes attribué en 1968, des Pyrénées-Orientales (1969-1973). En 1969, il est chargé, dans le cadre de la loi-programme, de l’église de la Trinité-des-Monts à Rome, de l’amphithéâtre de Nîmes et de l’église St-Trophime d’Arles. Puis il est nommé dans l’Isère (1971-1974), dans la Seine-et-Marne (1971-1984), dans l’Essonne et le Val-de-Marne (1973-1980), dans les Yvelines (1974-1992) et il est chargé du château d’Écouen (Val-d’Oise) de 1976 à 1982. En 1982, il est nommé Architecte en chef de l’Hôtel des Invalides et du château de Maisons-Laffitte. En 1974, il est chargé d’une mission permanente pour les Pieux Établissement de France à Rome. Nommé Inspecteur général des Monuments Historiques en 1982, il est chargé du Limousin jusqu’en 1990, du Languedoc-Roussillon, de la Bourgogne et de la Franche-Comté jusqu’en 1992. Chargé de missions à l’étranger, la maison des Chevaliers à Rhodes, l’église St-Louis-des-Français à Lisbonne, l’Institut Français à Naples, le palais Farnèse à Rome, les ambassades de France à Lisbonne et à Copenhague ; pour l’UNESCO : Tunis (1981), St-Marin (1982), Haïti (1984) ; et pour l’UIA concours « les M LI rate à Florence (1987) Professeur au Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Restaurations sur le patrimoine classé : le musée national de la Renaissance au château d) ouen . les musées Bossuet à Meaux. Maurice Denis à St-Germain-en-Laye et Lambinet à Versailles. Les châteaux de Suze-la-Rousse et de Montélimar dans la Drôme (26) ; de Brou, Montceaux-les-Meaux. Guermantes et Jossigny en Seine-et-Marne (77), du Marais dans l’Essonne (91), des Mesnuls, du Tremblay, de Wideville, Breteuil, Gambais et Maisons-Laffitte dans les Yvelines (78).
Restauration de l’église du dôme des Invalides. Aménagement pour la Bibliothèque Nationale de l’ancien couvent des Cordelières à Provins À Rome, restauration des fresques et décors de la chapelle Pucci à la Trinité-des-Monts et des chapelles Ste-Cécile et St-Rémy à St-Louis-des-Français.
Travaux en dehors du patrimoine classé : immeuble de l’agence France-Presse, place de la Bourse à Paris, avec Robert Camelot ACMH ; plan permanent de sauvegarde de la ville de Pezenas ; construction de l’hôtel La Messardière à St-Tropez. Rénovation du théâtre Montansier à Versailles.

DISTINCTIONS

Lauréat de l’Institut (prix Rouillé 1962) ; Médaille de l’Académie d’Architecture (fondation Corroyer 1968) ; Officier de l’Ordre national du Mérite ; Commandeur de l’Ordre des Arts et Lettres Membre de l’Académie d’Architecture.

Rocque Anthyme

École des Beaux-Arts, élève de Viollet-le-Duc et de V. Ruprich-Robert.

TITRES ET FONCTIONS

En 1863, il est attaché à l’œuvre de Notre-Dame. Sous la direction de Viollet-le-Duc, il participe à l’étude du projet de restauration du château d’Amboise (1869-1870) ainsi qu’aux travaux de restauration des Cathédrales de Sées et de Nevers (1872-1874). En 1874, il est attaché à la Commission des Monuments Historiques et Inspecteur principal des travaux de l’église du «Vœu national» (basilique du Sacré-Cœur), sous la direction d’Abadie de 1875 à 1880. II devient architecte diocésain de Langres (1879), de Beauvais (1883), de Nevers (1887), de Sées et de Coutances (1898) et il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments historiques (1897-1909). Il est alors chargé de la Manche (à l’exception du Mont-St-Michel) el des arrondissements de Caen et Pont-l’Evêque puis, en 1898, de Vire, de Bayux, de Falaise et de Lisieux. Il conserve les monuments de Caen, la Cathédrale de Sées el de Coutances de 1909 à 191 4.
Il fut professeur suppléant de V. Ruprich-Robert puis professeur titulaire du cours d’Histoire et de Composition de l’ornement à !’École Nationale des Arts Décoratifs (depuis 1873).

PRINCIPAUX OUVRAGES

Les églises de Vernouillet (Yvelines), de Gournay-en-Bray (Seine-Maritime), St-Nicolas. St-Étienne, St-Sauveur et de la Ste-Trinité à Caen, de St-Contest, de Norrey-en-Bessin (Calvados), de St -Étienne de Nevers, St-Étienne de Beauvais.

Ronsseray Dominique

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1969, École nationale supérieure des Beaux-Arts ; diplômé de l’Institut d’Urbanisme de l’Université de Paris (1968) ; ancien élève du Séminaire et Atelier Tony Garnier (1971) ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1971.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte collaborateur dans l’agence de Jean Sonnier ACMH IGMH (1966-1974). Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1974, chargé des Côtes-d’Armor (1974-1984), de l’Ille-et-Vilaine (1980-1986), des Hautes- et Basses-Alpes (1974-1980), du Vaucluse (1978-1991) et du canton d’Aix-en-Provence ( 1990-1991), de la place forte de Mont-Dauphin et, en 1991, de la Vendée. De 1984 à 1988, il est conseiller technique de la CNMHS Membre du conseil d’administration du musée national des Monuments français, membre fondateur de l’association Vauban ; membre de l’ICOMOS.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Dans le Vaucluse (84), l’hôtel Bernard de Rascas ; l’aménagement en école de l’hôtel du roi René ; l’aménagement du Centre littéraire universitaire ; réouverture au public des remparts d’Avignon ; restauration du musée Calvet ; le palais des Papes et le châtelet du pont d’Avignon ; l’accueil du public de l’abbaye de Sylvacane, le château de la Tour d’Aigues, restauration de la mosaïque de Ganagobie ; l’arsenal de Mont-Dauphin et l’aménagement d’un musée sur Vauban ; l’étude de restitution des couvertures anciennes du théâtre antique d’Orange. Lauréat de la création d’un passage contemporain entre les remparts d’Avignon et le rocher des Doms. Dans le canton d’Aix-en-Provence (13), la halle aux grains ; le monument Joseph Sec ; l’hôtel de Boisgelin ; le musée Granet.
Dans les Côtes-d’Armor (22), l’abbaye de Paimpol, les églises St-Sauveur et St-Malo et le Livre Blanc de la restauration des remparts de Dinan, consolidation des ruines du château de La Hunaudaye à Pledeliac, le château de Tonquedec ; la restauration, en commun avec Benjamin Mouton ACMH, du pont de Carahix ; consolidation du transept sud de l’église Notre-Dame à Lamballe, travaux sur les fortifications de St-Malo ; la tour sud-ouest de l’église Notre-Dame de Guingamp ; l’ancienne Cathédrale de Tréguier.

Roy Lucien

École des Beaux-Arts, atelier Vaudremer. A participé à l’exposition de 1900

TITRES ET FONCTIONS

Architecte diocésain en 1892 et Architecte en Chef des Monuments Historiques (1893-1933). Il est nommé dans la Haute-Vienne (1893), puis est chargé des arrondissements de Corbeil et d’Étampes (1901), du Loiret (1902), du Cher (1912) et, en 1915, de l’hôtel de Crillon, de l’École militaire, des Invalides et du Val-de-Grâce à Paris.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Églises de Bénévent-l’Abbaye, de Solignac, de St-Léonard et de St-Benoît-sur-Loire.

Ruprich-robert Victor-Marie-Charles

École des Beaux-Arts, élève de Constant-Dufeux.

TITRES ET FONCTIONS

Il est associé aux travaux de la Commission des Monuments historiques dès 1840. En 1845, il effectue un travail sur l’église de Montsaunes (Haute-Garonne) puis, en 1848, il est nommé architecte diocésain de Bayeux et de Coutances. Architecte de la cathédrale de Sées, il est en 1850 chargé de l’évêché et du séminaire de Sées. Cette même année, il est nommé architecte de l’évêché et du séminaire de Bayeux en remplacement de Verrolles pour une durée d’un an. En 1857, il est chargé de la Cathédrale de Nevers en remplacement de Paillard et, de 1877 à 1879, de celle d’Albi en remplacement de Daly, il est nommé architecte diocésain de Reims en remplacement de Millet, décédé. En 1873, il est membre de la Commission de monuments Historiques et, en 1879, il est déjà Inspecteur Général des Monuments Historiques. Le 8 mars 1883, il est rapporteur près le Comité des Inspecteurs Généraux des édifices diocésains. Il fut aussi professeur à !’École Nationale des Arts Décoratifs.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Il restaure les Cathédrales de Sées, de Nevers, le château d’Amboise, les églises de St-Sauveur et des Jacobins à Dinan. Et, en Normandie, l’abbaye aux Dames et l’abbaye aux Hommes à Caen, le château de Falaise, les églises de Bayeux et d’Harnbye.

DISTINCTIONS

En 1855, il reçoit une médaille de seconde classe à l’exposition universelle et une de première classe à l’exposition universelle de 1878. Il est fait Chevalier de la Légion d’honneur en 1861.

PUBLICATIONS

La Flore ornementale, l’Architecture dues XIe et XIIe siècles en Angleterre et en Normandie.