Ruprich-robert Gabriel

École des Beaux-Arts, élève de son père Victor Ruprich-Robert.

TITRES ET FONCTIONS

Il entre dans le Service des Monuments Historiques dès 1884 en qualité d’inspecteur des travaux de la tour Clovis à Paris, il est également rapporteur près le Comité des édifices diocésains. En 1887, il est l’architecte de l’église de Boisney dans l’Eure puis architecte diocésain d’Autun (1907). Il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques (1897-1933) des arrondissements de Falaise et de Lisieux (1897-1898), de Bernay et de Pontoise, puis, en 1898, il remplace Petitgrand, décédé, dans le Puy-de-Dôme. Quelques années plus tard, il est chargé de l’Eure (1904), de la Cathédrale de Clermont (1906), du département du Calvados (1909) à l’exception de la Cathédrale de Bayeux et des édifices classés de Caen qu’il aura en 1910. En 1913, il est chargé de l’arrondissement de Pontoise et du Puy-de-Dôme À partir de 1917 et pour la durée de la guerre, il dirige les travaux de la Haute-Loire à la place de Nodet, promu Inspecteur Général.
Les Cathédrales de Bayeux et d’Évreux ainsi que le département de l’Eure-et-Loir en 1909 puis la conservation du château de Laval en 1920, lui sont attribués. Il est nommé adjoint à l’inspection Générale (1915-1925) et Inspecteur Général des Monuments Historiques en 1925. Il est également vice-président de la Commission des Monuments Historiques.

PRINCIPAUX OUVRAGES

En Normandie. les églises de Secqueville-en-Bessin, de Tour-en-Bessin, de Vienne-en-Bessin, de Pont-en-Auge, d’Ouvillée-la-Bien-Tournée, St-Germain de Falaise, de St-Pierre-sur-Dives, de Rots, de Carentan, St-Jacques et St-Pierre de Lisieux, les églises de Caen, l’abbaye de Beaumont-le-Roger. Il restaure également le château de Gisors, le Château-Gaillard. Hors Normandie, les églises St-Maclou à Pontoise, Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand, la Ste·Chapelle d’Aigueperse, plusieurs châteaux dont celui de Murols, il réalise des fouilles au sommet du Puy-de-Dôme ainsi qu’au théâtre de Drevant dans le Cher Enfin, pour le Service des Cultes, les Cathédrales d’Autun , de St-Claude, de Clermont-Ferrand.

BIOGRAPHIE

Saint-jouan Arnaud

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1976, École nationale supérieure des Beaux-Arts. UPA 4.

TITRES ET FONCTIONS

Nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1984, il est chargé de l’Indre (1984-1991), de l’Indre-et-Loire et, à partir de 1991 de la Guyane.

PRINCIPAUX OUVRAGES

En l’Indre (36), restauration de l’abbaye de Déols, des châteaux de Valençay, de Nohant et d’Azay-le-Ferron. En Indre-et-Loire (37), restauration de la Cathédrale St-Gatien de Tours, des châteaux d’Amboise, de Chenonceau, de Chinon, de Langeais, de Loches, de Villandry ; projets d’aménagement des jardins d’Amboise, d’Azay-le-Rideau, de Langeais, de Marmoutier, de Nohant et de Villandry. Concours d’architecture : Tribunal administratif d’Orléans.

Sallez André Marius Alfred

Architecte diplômé par le Gouvernement (1921), École des Beaux-Arts, Diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens.

TITRES ET FONCTIONS

Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1939, chargé de la Savoie, de la Haute-Savoie (1939- 1942) et de la Haute-Vienne ; puis de la Drôme (1940-1942), de l’Ain (1940-1948) (avec une période d’intérim assuré par Berry de 1942 à 1943, dans l’Ain et la Saône-et-Loire) ; de la Loire-Atlantique (1941-1943), de la Saône-et-Loire (1942-1948), provisoirement de l’arrondissement d’Abbeville (1945-1948) et de l’Ardèche (1946-1947), et de la Somme et du Pas-de-Calais (1946-1956). Il est chargé au titre des BCPN de la colonne de la Grande Armée et du monument de la Légion d’honneur à Boulogne-sur-Mer en 1952. Il est nommé adjoint à l’Inspection Générale des Monuments historiques (1953-1974), chargé de la Loire, du Rhône, de la Savoie et de la Haute-Savoie, de l’Isère, de l’Ardèche, de la Drôme, des Hautes et Basses-Alpes ainsi que de la Corse; puis, en 1954, de la Côte-d’Or, de la Haute-Marne, de la Haute-Saône, du Doubs, du Jura, de la Nièvre, de la Saône-et-Loire et de l’Allier. En 1957, au titre d’Architecte en Chef, il est chargé des arrondissements de Sceaux (à l’exception de Vincennes), de St-Denis (à l’exception de la basilique) ; et, à Paris, du 1er au 8e arrondissement (à l’exception de Notre-Dame, Cluny, de la chapelle de la Sorbonne, du Val-de-Grâce, des Invalides et de !’École militaire). Il termine les travaux de l’église Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer. En 1959, il est chargé du département de l’Eure et de la restauration du pavillon de l’Aurore à Sceaux ; de l’Eure-et-Loir (1962-1964) et, au titre des BCPN, de l’hôtel de Beauharnais. À partir de 1966, en sa qualité d’Architecte en Chef, il est chargé de la Seine-et-Marne, des 1e, 10e, 11e, 12e, 13e, 18e, 19e et 20e arrondissements de Paris (à l’exception de la rotonde de La Villette) qu’il conserve jusqu’en 1971, ainsi que la Cathédrale d’Amiens jusqu’en 1975.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Dans le cadre de missions spéciales, il restaure et met en valeur la bibliothèque du Conservatoire National des Arts et Métiers ; les églises de !’Assomption et St-Nicolas-des-Champs, l’hôtel de Tremes, l’ancien hôtel des abbés de Fécamp à Paris ; la Cathédrale d’Amiens.

DISTINCTIONS

Chevalier de la Légion d’honneur en 1952, promu Officier en 1973.

Sallez Lucien

École des Beaux-Arts, élève de Raulin et de Vaudremer.

Nominations à l’issue du concours de 1905

TITRES ET FONCTIONS

Architecte stagiaire à l’issue du concours de 1905, il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques de 1906 à 1937, chargé des Pyrénées-Orientales et de l’Ariège (à l’exception des Cathédrales de Perpignan et de Pamiers attribuées en 1909), de la Haute-Savoie, des départements du Languedoc, du Gard (1916), de la Meurthe·et-Moselle (1919) et de la Cathédrale d’Avignon (1920). Il est adjoint à l’Inspection Générale en 1917 et il est nommé Inspecteur Général des Monuments Historiques en remplacement de G. Ruprich-Robert (1932).

PRINCIPAUX OUVRAGES

L’église d’Elne, l’ancienne abbaye de Serrabone, les églises d’Axiat et de St-Jean-de-Nerges ; les châteaux de Conflans (Yvelines), Dieufit (Orne), Baromesnil (Seine-Maritime).
Il fut l’auteur de relevés pour l’église de St-Sulpice de Favière et pour le château de Caen. En mission dans la Haute-Loire en 1906, il rédigea de nombreux rapports sur les monuments.

Salmon Olivier

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 2005 – Ecole d’Architecture de Grenoble ; Master II Jardins Historiques Patrimoine et Paysage en 2009 – ENSA Versailles – Université Paris I Panthéon-Sorbonne ; DSA mention Architecture et Patrimoine en 2014 – École de Chaillot – Paris.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte collaborateur d’Olivier NAVIGLIO ACMH de 2003 à 2017 ; Nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 2017 (Concours sur épreuves 2015 – 2016). En charge du Lot-et-Garonne, de la Vendée et des Deux-Sèvres.

Sardou Pierre

École des Beaux-Arts. élève de Moyaux, École de Chaillot, élève de Magne et de A. de Baudot.

Nominations à l’issue du concours de 1905

TITRES ET FONCTIONS

Architecte stagiaire à l’issue du concours de 1905, il est nommé Architecte en cfief des Monuments historiques de 1906 à l 939, chargé du Doubs, du Jura (1909), des Deux-Sèvres (1919), de la Vendée (1926) et du Val-de-Grâce, du Loiret ( l 934) et de la Cathédrale d’Orléans ( 1936). Il est membre du Conseil des Bâtiments Civils en 1923, puis Architecte en chef des Bâtiments civils en 1924, chargé du palais de l’Élysée en 1936 et de l’Opéra-Comique.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Le palais Granvelle à Besançon, les églises de St-Lupicin et de Chissey (Jura), Notre-Dame de Dôle, la Cathédrale de St-Claude (Jura), l’abbaye de Baume-les-Messieurs, les églises de St-Génard, d’Airvault et d’Argenton-Château (Deux-Sèvres).

DISTINCTIONS

Prix Bailly de l’Institut (1919), grande médaille de l’Architecture privée (1928), Chevalier de la Légion d’honneur (1912), promu Officier (1926).

Sauvageot Louis

Élève de Millet et de Viollet-le-Duc.

TITRES ET FONCTIONS

Entré dans le Service comme Inspecteur des travaux de la chapelle de Vincennes (1868), architecte diocésain de Rouen (1871-1882), Nantes et Beauvais ; il est attaché à la Commission en 1873 et en est membre de 1867 à 1892. En 1897, il est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques. Il est alors chargé de l’Ain, de l’Oise, de la Saône-et-Loire (où il succède à Émile Boeswlllwald comme architecte de l’ancienne Cathédrale de Laon) ainsi que de la Loire, du Rhône, du Jura et des arrondissements de Beaune et Compiègne.
En 1907, il devient Inspecteur Général des Monuments Historiques.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Les églises St-Jacques à Dieppe (1875) et St-Vincent à Rouen (1876) ; l’église d’Eu (1876), de Caudebec (1883-1886), le Gros Horloge à Rouen (1892-1893), la Cathédrale de Laon (1897), le Palais des ducs de Bourgogne à Dijon (Côte-d’Or), l’Hôtel-Dieu de Beaune.

Schmuckle-mollard Christiane

DIPLÔMES

Architecte Diplômée par le Gouvernement en 1970, École nationale supérieure des Beaux-Arts ; diplômée en Urbanisme en 1976 (Technische Universitat, Munich) ; diplômée du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1979. Prix Maréchal en 1967.

Membre du conseil de l’Académie d’Architecture ; Membre fondateur du Comité scientifique international de l’ICOMOS sur les structures (ISCARSAH) ; Membre fondateur du Comité Scientifique International de l’ICOMOS sur le patrimoine du XXe siècle (ISC 20.C.)

TITRES ET FONCTIONS

Activité salariée et libérale à Bruxelles et Munich (1970-1977) ; Architecte consultant à la Direction Départementale de l’Equipement du Val-de-Marne (1977-1980) ; Directrice du Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement du Val-de-Marne (1980-1982) ; Professeur associé à l’Ecole Nationale d’Architecture de Paris. Architecte conseil de la Caisse Nationale des Monuments Historiques et des Sites (1985-1987) ; nommée Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1982, chargée de l’Aude, de l’Hérault et de la Lozère (de 1982 à 1987), de la Mayenne (1987 – 1997), de la Sarthe (1987 – 2001) et de l’Orne (1996 – 2000), dans le Val-de-Marne (de 1996 à 2012). Chargée de la cathédrale de Strasbourg et architecte de la Fondation de l’Œuvre Notre-Dame (1999 – 2012). Chargée de cours à l’École Nationale d’Architecture de Paris (1984- 1987) ; consultant de J.-M. Ibos pour le musée de Lille (1989) ; consultant de « J. Nouvel et associés » pour les concours de l’Opéra de Lyon, du siège de la Caisse des Dépôts et Consignations, du musée Rodin et du palais de Tokyo à Paris. Missions d’expertise sur le Patrimoine du XXe siècle : Dessau, site du Bauhaus – Berlin, les cités d’habitation des années 1920/30 – Tel Aviv, la Ville Blanche (2007 – 2008) ; Saint Louis du Sénégal, missions ICOMOS/UNESCO de suivi périodique du bien (2006 à 2009) ; Missions ICOMOS/UNESCO à Séville – Mission d’expertise sur le Patrimoine du 20e siècle : Walter Gropius, l’usine Fagus à Alfed (Allemagne) – Mission ICOMOS, Desk review World Heritage nomination, Maroc, ville de Rabat, expertise du dossier d’inscription sur la liste du Patrimoine Mondial (2011) ; Mission ICOMOS, Desk review World Heritage nomination, Pays-Bas, usines Van Nelle à Rotterdam, expertise du dossier d’inscription sur la liste du Patrimoine Mondial (2013) ; Mission ICOMOS/UNESCO en Roumanie, évaluation du site des œuvres de C. Brancusi (2014).

PRINCIPAUX OUVRAGES

Hôtels particuliers de la Collection Yvon Lambert en Avignon (Berger & Berger, mandataires), Musée Carnavalet à Paris (16e siècle), Groupe scolaire Karl Marx à Villejuif (A. Lurçat – 1933), église Saint Denys à Arcueil (Val-de-Marne), Bureaux de l’ambassade d’Egypte (Hôtel Trumet de Fontarce) et Chancellerie (Hôtel Ephrussi), Cathédrale Notre Dame de Strasbourg, Château de Sucy (17e et 18e siècle) dans le Val-de-Marne, Halles de Baltard à Nogent-sur-Marne (1900), Fondation Dubuffet (closerie Falbala), Cathédrale du Mans, Palais du Commerce de Lyon (19e siècle), Haras du Pin (17e siècle), ancien Couvent des Ursulines de Château-Gontier (15e et 17e siècle), Palais de justice de Montpellier (19e), Abbaye Saint-Vincent (17e et 18e siècle), Abbaye de l’Epau et Couvent de la Visitation au Mans, Hôtel de Croisilles à Paris. Sites gallo-romains : site d’Ensérunes (Hérault) – Enceinte de la ville du Mans (Sarthe) – Temple de Jublains (Mayenne) – Théâtre, temple et thermes du site de Cherré à Aubigné-Racan (Sarthe), site de Lanuejols (Hérault). Etudes urbaines : Château d’Arnouville (Val-d’Oise), étude diagnostic, Parvis de la Cathédrale de Chartres (depuis 2014) ; Etude urbaine et mise en place de la Zone de Protection du Patrimoine Urbain et Paysager (Z.P.P.A.U.P.) de Bonifacio, Corse. Mission de suivi pour évolution en AVAP (de 1996 à 2016). Etudes des jardins historiques : Château due Sucy en Brie dans le Val-de-Marne (2001), Château de Sablé dans la Sarthe (1997), Château de la Rongère en Mayenne (1995) ; étude urbain et mise en place de la Zone de Protection du Patrimoine urbain et Paysager (Z.P.P.A.U.P) de Sète, Hérault (1985 – 1988). Concours, projets lauréats : Hôtel de Croisilles à Paris (projet lauréat avec M. Vitart), restauration 1987-89 (1985) ; l’îlot des Grandes Écuries de Versailles, associé de C. Vasconi (1991) ; restauration du Carreau du Temple à Paris, AUER & WEBER mandataire (2008) ; Banque de France, Musée-cité de l’Economie et de la Monnaie à Paris, Rudy Ricciotti mandataire (2010) ; restructuration lourde de la Poste du Louvre à Paris, Jacques Ferrier mandataire (2011) ; Réhabilitation de la Poste Colbert à Marseille, 5+1AA mandataire (2015).

DISTINCTIONS

Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres ; Chevalier de l’ordre de la Légion d’Honneur.

Selmersheim Antonin-Paul

École des Beaux-Arts, élève de Millet.

TITRES ET FONCTIONS

Il entre au Service des Monuments Historiques en 1869 comme inspecteur des travaux de l’église St-Pierre de Lisieux et en 1870, il est nommé architecte chargé de la restauration de l’église St-Pierre de Touques (Calvados). En 1885, il est membre de la Commission des Monuments Historiques et, en 1887, Inspecteur Général des Monuments Historiques. Il mène parallèlement une carrière au sein du Service des Cultes. Il est architecte diocésain de Troyes (1875), de Moulins (1879), de Langres (1885) et de Paris (1891), de Chartres ( 1896). Il est nommé membre du Conseil des Bâtiments civils en 1895.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Les églises de St-Leu d’Esserent (Oise), Notre-Dame de Noyon (Oise), St-Urbain de Troyes et de Morienval, l’église Ste-Chantal à Dijon. Il est également l’auteur de l’église et du presbytère roumain à Paris (1883-1886), de la basilique de Fontaine-les-Dinon (1887-1896) et Notre-Dame d’Épernay (1897).

DISTINCTIONS

Il obtient diverses médailles aux Salons de 1873, 1876, et aux expositions universelles de 1878, 1889, 1900. Il est fait Chevalier de la Légion d’honneur en 1889, promu Officier en 1902.

Senès Eugène

École des Beaux-Arts. élève de Magne, de Raulin et de Vaudremer.

Nominations à l’issue du concours de 1905

TITRES ET FONCTIONS

Inspecteur des travaux de Magne depuis 1895, il est aussi professeur à l’École des Beaux-Arts de Marseille (1906).
Architecte stagiaire à l’issue du concours de l 905, il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1906, chargé de l’Isère, de la Drôme (sauf la Cathédrale de Valence) (1909), des Basses- et Hautes-Alpes (1912) et de la Cathédrale de Grenoble (1919) Cette même année, il demande sa mise en disponibilité.

PRINCIPAUX OUVRAGES

La Grande Chartreuse. En tant qu’Architecte en chef de la Ville de Marseille, il exécute un projet de construction du grand escalier de la gare St-Charles.

DISTINCTIONS

Lauréat de la Société centrale des Architectes (1898), Grand prix Rougevin (1900).