Poutaraud Marcel Désiré

École des Arts Décoratifs de Limoges et de Paris, élève de Louzier et de Genuys.

TITRES ET FONCTIONS

Nommé Architecte en Chef provisoire pour le Gers en 1919, puis Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1920, il est chargé successivement du Lot et du Lot-et-Garonne (1921-1933), de la Meurthe-et-Moselle (1929-1940), de la Somme (1933-1944), de l’Aube (1937-1940), de la Loire-Atlantique (1937-1941), de l’hôtel Bourrienne à Paris (1938), par intérim de l’Orne et la Mayenne (1940) et du Calvados (1941-1945).

PRINCIPAUX OUVRAGES

Le château Henri IV à Nérac, les coupoles de l’église Ste-Marie à Souillac, la porte de France et les remparts de Longwy-Haut, l’ancien petit séminaire de Pont-à-Mousson, la porte de Bretagne, l’église St-Jean à Paronne et la chapelle de St-Christ-Briest.

DISTINCTIONS

Mention au Salon des Artistes français en 1912, médaille de vermeil de la Société française d’Archéologie, Chevalier de la Légion d’honneur en 1937.

Prieur Lucien

École des Beaux-Arts et École des Arts et Métiers.

TITRES ET FONCTIONS

Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1925, chargé successivement de la Charente-Maritime, de la Corrèze, du Tarn-et-Garonne, de l’École militaire, de St-Denis, de Sceaux, du 1er arrondissement de Paris puis, en 1953, des Ardennes, de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle li est nommé Inspecteur Général des Monuments Historiques en 1953.

Prunet Pascal

DIPLÔMES :

Architecte diplômé de !’École Polytechnique Fédérale de Zurich en 1982 ;

diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1987.

TITRES ET FONCTIONS :

  • 1978-1979, architecte à l’IFAPO à Beyrouth (missions archéologiques de Syrie du Nord et du Yémen) ;
  • 1980, ILAUD (International Laboratory Architectural and Urban Design) à Urbino ;
  • 1982, conducteur de travaux au sein de l’entreprise SAE ;
  • 1983-1984, architecte collaborateur des agences A. Fainsilber, Guy Bisson, Paul Andreu ;
  • 1984-1992, architecte à l’agence Pierre Prunet ACMH ;
  • 1985-1991, architecte consultant de la DDE dans le département de la Manche.
  • ACMH : 1993-1996 Haute-Saône et Jura ; 1993-2001 Doubs et Territoire de Belfort ; depuis 1994, Vendée, depuis 1996, Loire Atlantique ; depuis 2009, Villa Savoye (Poissy) ; depuis 2010, Opéra Garnier (Paris), Haute-Vienne et Creuse ; depuis 2012, Cathédrale de Nîmes, depuis 2015, Nord et Pas-de-Calais.

PRINCIPALES OPÉRATIONS :

Restauration du Château des Ducs de Bretagne et de l’église Saint-Nicolas à Nantes (44), châteaux de Châteaubriant (44) et de Clisson (44). Restauration et mise en valeur des Abbaye de Maillezais et de Nieul-sur-l’Autize (85). Restauration et aménagement du Palais Granvelle à Besançon (25). Restructuration-extension du Lycée Thibaud de Champagne dans l’ancien Palais des comtes de Champagne à Provins (77). Extension-rénovation du Palais de Justice de Toulouse dans l’ancien palais des comtes de Toulouse (31). Restructuration de l’accueil principal du public de l’Assemblée Nationale à Paris (75). Restructuration et mise en accessibilité de la Mairie du XIVe arr. à Paris (75). Restructuration et refonte du Museon Arlaten à Arles (13). Rénovation du musée savoisien de Chambéry (73). Restauration de Notre-Dame de Paris au côté de Philippe VILLENEUVE à la suite de l’incendie de 2019, plus particulièrement en charge du rétablissement des voûtes, avec remise en état des parements.

DISTINCTIONS :

Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur (2025).

Prunet Pierre

École nationale supérieure des Beaux-Arts, architecte diplômé par le Gouvernement en 1952 ; logiste pour le concours de Rome en 1956

TITRES ET FONCTIONS

nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1957-1992), il est chargé des Hautes-et Basses-Pyrénées, des Landes (1957-1964), du Lot (1962-1966), de la Sarthe, de la Mayenne et de la Loire-Atlantique (1964-1974), de la Vendée (1974-1984), du Maine-et-Loire (1964-1992), des 1er, 2e, 9e, 10e, 18e et 19e arrondissements de Paris (1978-1992) et de la Cathédrale de Strasbourg (1982-1992). Enseignant à UP 4 (1968- 1970), au CESHCMA (à partir de 1975), à l’ESA (1990-1991) et à l’Université de Louvain (à partir de 1987).

PRINCIPAUX OUVRAGES

Restauration du château de Montai, des abbayes de l’Epau et de Fontevrault, des Cathédrales de St-Malo, Nantes et Strasbourg.
Travaux de réutilisation : le musée David d’Angers (Prix européen des Musées), le musée Jean Lurçat à Angers ; le château du Plessis-Macé ; l’hôtel Tubeuf à Paris
Concours et projets contemporains : l’église Saint-Médard de Doulon à Nantes ; la trésorerie générale de la Vienne à Poitiers, l’hôtel de ville d’Aurillac et le centre culturel de La Flèche.

DISTINCTIONS

Officier de !’Ordre National du Mérite, Officier des Arts et Lettres.

Quelen Maël

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1998 ; diplômé du Centre des Hautes Études de Chaillot 2005, reçue major de promotion.

TITRES ET FONCTIONS

Elle est collaboratrice de Thierry Algrin, ACMH, de 1998 à 2001, de Lionel Dubois, ACMH, de 2001 à 2008, puis de Benjamin Mouton, ACMH, de 2008 à 2011.

Elle exerce en tant qu’architecte des Bâtiments du Sénat de 2011 à 2015 aux côtés de Damien Dechelette, Architecte en Chef du Sénat, puis en 2015, elle fonde l’agence Maël de Quelen-Architecte du Patrimoine, dont elle assure la présidence.

Elle est nommée Architecte en Chef des Monuments Historiques en 2017 dans le Loir-et-Cher (41), dans la Mayenne (53) et dans l’Essonne (91).

PRINCIPAUX OUVRAGES

A Paris (75), restauration des décors de la salle des Séances, de la salle des Conférences, de la bilbliothèque et du salon des Messagers d’Etat au palais du Luxembourg (Sénat), restauration et mise aux normes de l’hôtel du Petit Luxembourg et l’hôtel des Chartreux (Sénat), diagnostic de la fontaine Médicis au jardin du Luxembourg (Sénat), schéma directeur des façades et toitures du palais du Luxembourg et de ses dépendances (Sénat), bureau du Grand Chancelier de la Légion d’Honneur ; dans l’Aube (10) : Eglises Saint-Jean-au-Marché et Saint-Nizier de Troyes.

PUBLICATIONS

Revue Monumental 2012 : La consolidation des structures peintes de la voûte de la bibliothèque du Sénat, Paris VIe Palais de la Légion d’Honneur (sous la direction de Monnelle Hayot), 2015 : Restauration du bureau du Grand Chancelier de la Légion d’Honneur.

Questel Charles-Auguste

École des Beaux-Arts en 1824, élève de Peyre, de Blouet puis de Duban.

TITRES ET FONCTIONS

Il est successivement attaché aux travaux de la Sorbonne (1826), de l’Institut et du Collège de France, sous les ordres de Lebas (1830) ; de l’École des Beaux-Arts, sous les ordres de Duban (1834) ; et de l’hôtel du ministère de l’intérieur, sous les ordres de Moreau (1838).
En 1835, il est lauréat du concours pour la construction de l’église St-Paul à Nîmes : son achèvement en 1849 est un succès et contribue à sa renommée. En 1845, il est lauréat pour la construction d’une fontaine monumentale à Nîmes et exécute des restaurations importantes au pont du Gard.
En 1848, il est nommé membre de la Commission des Monuments Historiques (jusqu’en 1879), architecte du palais de Compiègne (1848) et architecte diocésain de Nîmes, de Marseille et d’Ajaccio 1849, architecte des palais de Versailles et de Trianon, pendant trente ans.
Membre temporaire du Conseil général des Bâtiments civils en 1854 (renouvelé en 1857), il est nommé Inspecteur général des Bâtiments civils en 1862.
En 1855, il accepte de diriger l’atelier Blouet jusqu’en 1872.
En 1881, il succède à Lefuel comme président du Conseil Général des Bâtiments Civils.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Dans le Gard (30), l’église St-Paul, la tour Magne et le temple de Diane, la fontaine monumentale à Nîmes ; le pont du Gard ; l’église de St-Gilles ; l’amphithéâtre d’Arles, le monument de St-Louis à Aigues-Mortes.
Dans l’Isère (38), l’hôtel de la Préfecture et le musée-bibliothèque de Grenoble ; l’église de Vienne.
À Versailles (78), dans le Palais, l’escalier de l’Opéra, le manège des Grandes Écuries, la restauration de la Cour de marbre et celle de la chapelle du Palais.
Mais aussi, à Paris (75). la restauration de la galerie dorée de la Banque de France, l’as ile d’aliénés de Ste-Anne; l’hospice de Gisors dans l’Eure (27) ; l’église de St-Martin, d’Ainay à Lyon dans le Rhône (69) ; ! »église de Tournus en Saône-et-Loire (71).

DISTINCTIONS

Membre honoraire de l’Institut royal des architectes britanniques ; conseiller honoraire de la Société des architectes du département du Nord (médaille pour l’Art) ; membre du Conseil de la chambre des architectes de Paris ; membre honoraire du Conseil des Artistes de Versailles ; membre agrégé du corps académique d’Anvers ; membre associé de l’Académie royale de Belgique ; Officier de la Légion d’honneur ; Officier de l’instruction publique.

Ramée Daniel

TITRES ET FONCTIONS

Il est attaché à la Commission des Monuments historiques dès sa création et est chargé de la restauration de St-Martin-aux-Bois. Il restaure de nombreux édifices dans la Somme tels que les églises de St-Riquier, de St-Vullran, d’Abbeville et de Corbie, ainsi que les Cathédrales de Noyon, Senlis et Beauvais. Il effectue également des missions dans l’Oise où il mène des travaux sur le Palais de justice de Beauvais ainsi que sur l’église de St-Leu d’Esserent. Néanmoins, en 1850, la Commission lui retire ses chantiers pour les avoir négligés.

PUBLICATIONS

L’architecture et la construction pratiques, Firmin-Didot, 1881.

Ranjard Michel

École des Beaux-Arts.

TITRES ET FONCTIONS

Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1942- 1971), chargé de l’Indre, du Cher, du Loir-et-Cher puis, après la Seconde Guerre mondiale, de l’arrondissement de Falaise. Il est maintenu dans ses fonctions en 1971, dans le Loir-et-Cher ainsi que le Cher jusqu’en 1973 et pour le château de Chambord jusqu’à la fin de 1974.

Rapine Henry Léon

École des Beaux-Arts, élève de Guadet.

TITRES ET FONCTIONS

Inspecteur des travaux de Lisch, il est attaché à la Commission des Monuments Historiques en 1884 Architecte diocésain de Perpignan en 1887. Il est chargé des édifices de Quimper (1892), de Clermont-Ferrand et du Puy (1904) et de la Cathédrale de Bayonne (1906). Nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques (1897-1925), il exerce alors ses fonctions en Dordogne, en Gironde et dans le Lot-et-Garonne. Puis il est chargé des Basses-Pyrénées et des Landes de 1901 à 1913, date à laquelle il est nommé architecte de Périgueux, de l’église d’Uzeste, des édifices classés de Bazas et de Bordeaux à l’exception de la Cathédrale. En 1919, Il est chargé de la Cathédrale de Bordeaux et du département du Lot et, en 1920, de la Seine-et-Marne.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Les églises de St-Avit-Sénieur, de Sarlat, de Cadoin (Dordogne), les cloîtres d’Elne et d’Arles-sur-Tech ; les églises de Pujol et de La Réole, les tours de Villeneuve, les châteaux d’Hautelage (Lot-et-Garonne), de Lamothe (Cantal) et de Bellefond (Corrèze), l’église St- Paterne et la chapelle de la Visitation à Orléans, la nouvelle maîtrise de Chartres ; des villas à Chantilly et Locmaria ; des maisons particulières à Périgueux.

DISTINCTIONS

Prix Jay (1880), deuxième médaille à l’exposition universelle de 1889 et à celle de 1900.

Rattier Eugène

École des Beaux-Arts.

TITRES ET FONCTIONS

Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1913-1937), chargé du Nord (à l’exception de Cambrai). Il remplace Genuys dans les régions dévastées pendant la Première Guerre mondiale, puis il restaure Notre-Dame de Paris en 1923. Il est adjoint à l’Inspection Générale (1925) et nommé Inspecteur Général des Monuments Historiques en 1937.