Rebière Jean-Louis

DIPLÔMES

Après un baccalauréat littéraire obtenu en 1973, il entre à l’école des Beaux-Arts à Paris. Il y achève ses études d’architectures en 1979 avec un diplôme traitant de l’Aménagement du chevet de la cathédrale de Troyes sous la direction de H.P. Maillard.
De 1983 à 1985, il suit l’enseignement du Centre d’Etudes Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens, et en obtient le diplôme.

TITRES ET FONCTIONS

Après avoir œuvré à la réalisation d’études préalables et projets de restauration de monuments classés pour des confrères, il prépare et passe le concours d’Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1996-1997. Il est nommé architecte en chef des Monuments Historiques en 1998.

PRINCIPAUX OUVRAGES

En 1998, lui sont confiés les départements du Lot, de la Lozère et du Tarn-et-Garonne, dont il a la charge jusqu’en 2005.
En 2005, il est dessaisi de la Lozère au profit du département de l’Aude, conservant le Lot et le Tarn-et-Garonne. Lui sont également confiés l’hôtel Jean de Sudre à Avignon et le château de Dio dans l’Hérault. En 2010, il prend en charge la Haute-Garonne, étant alors dessaisi du Tarn-et-Garonne. En 2011, le département de l’Ariège lui est également confié. Enfin, en 2015, la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon s’ajoute à sa circonscription, en remplacement du château comtal et des remparts de Carcassonne.

Mimey Maximilien-Étienne

École des Beaux-Arts, élève de Labrouste.

TITRES ET FONCTIONS

II est chargé, en 1852, d’une partie des restaurations de Garrez décédé, en particulier dans le département de Seine-et-Marne. En 1866, il reconstruit le chevet de la Cathédrale du Puy. Il est aussi l’auteur du palais du Gouverneur et du pénitencier à Lima au Pérou.

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*Profil de Maximilien MIMEY réalisé vers 1875 (en négatif en cuivre) par le célèbre sculpteur Oudiné. Cliché du tirage en plâtre d’époque (communiqué par le Dr Robert MAINGUY, propriétaire) dont le cuivre original en creux se trouve sur Chatou.

Monnet Bertrand

École des Beaux-Arts ; architecte diplômé par le Gouvernement ; diplômé
d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens. Premier prix Chenavard (1939).

TITRES ET FONCTIONS

Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1942) et chargé successivement de la Haute-Savoie, de la Loire, de la Haute-Loire, de l’Ardèche, du Doubs, en intérim de l’École militaire à Paris en 1944, du Territoire de Belfort de 1945 à 1960, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin de 1945 à 1980, du mont Valérien de 1972 à 1980 et de l’Hôtel National des Invalides et de l’esplanade de 1975 à 1982. Il est chargé d’une mission au titre des Bâtiments civils et Palais nationaux pour le palais épiscopal à Strasbourg. Il est élu président de la Compagnie des Architectes en Chef des Monuments Historiques de 1966 à 1971 ; il est nommé Inspecteur Général adjoint des Monuments Historiques de 1968 à 1982, chargé des régions de Lorraine, Champagne-Ardennes, Auvergne et Limousin, à ce titre membre de la Commission Supérieure des Monuments Historiques. Il est président de l’Association du T de 1974 à 1977, vice-président de l’UFBA en 1986, président en 1987. Ancien expert judiciaire près la cour d’appel de Paris.

PRINCIPAUX OUVRAGES

La Cathédrale, le palais de Rohan, les églises St-Étienne, St-Pierre-le-Jeune et St-Thomas à Strasbourg ; les églises St-Georges et St-Jean à Wissembourg ; l’abbatiale de Walbourg ; les églises St-Georges et St-Nicolas à Haguenau, le château des Rohan et son parc à Saverne, l’abbatiale d’Ébersmunster, les collégiales St-Martin à Colmar et St-Thiébault à Thann, les églises d’Ammerschwihr, de Sigolsheim, de Feldbach, de Neuf-Brisach et le château de Reichshoffen ainsi que les ruines du château de la Petite Pierre. Restauration de la chapelle et des murs de fortification du mont Valérien, restauration partielle de !’Hôtel National des Invalides, nouveau tracé de l’esplanade et création du jardin de l’intendant.

DISTINCTIONS

Médaille d’argent du Salon des Artistes français (1939), prix international Fritz Schumacher (1978), prix Tillet de la Société Française d’Archéologie (1948 et 1978), membre de l’Académie d’Architecture (1979), membre d’honneur de l’Institut d’État pour la reconstruction des villes et monuments, Prague ; Honorary Fellow of the Ancient Monuments Society, Londres. Officier de la Légion d’honneur (1965), Commandeur des Arts et Lettres (1983). Officier des Palmes académiques (1975) et Commandeur de l’Ordre pontifical de St-Grégoire-le-Grand (1982).

Moreau Henri-Edmond

École de dessin d’architecture d’Orléans, élève de Rapine et de Dusserre.

TITRES ET FONCTIONS

En 1902, il est architecte diocésain de Carcassonne, puis est nommé sur titre Architecte en Chef des Monuments Historiques (1907-1933). Il est chargé de la Loire, de la Haute-Savoie (à l’exception d’Annecy), de l’Ain et de la Haute-Loire (1912) (à l’exception de la Cathédrale de Belley et de l’église de Brou). En avril 1912, il est chargé de la Cathédrale d’Annecy, puis de la Saône-et-Loire en 1916, du Rhône en remplacement de Nodet pendant la durée de la guerre et de la Somme en remplacement de Deneux (1919). Il expose aux Salons de 1902 et 1907.

PRINCIPAUX OUVRAGES

L’église et le prieuré de Champdieu, l’ancienne abbaye de Charlieu, le cloître des Cordeliers à St-Nizier, l’église St-Rambert-sur-Loire (Loire), des châteaux et des villas aux environs d’Orléans, mais aussi les édifices dévastés à Troyes et à Pérone. A obtenu le deuxième prix pour la construction d’un musée à Orléans (en collaboration avec Rapine).

Mortamet Jean-Gabriel

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1959 ; diplômé d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1961.

TITRES ET FONCTIONS

Nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1973, il est chargé de la Savoie (1973-1984) et de la Haute-Savoie à partir de 1973 ; en 1975 du Rhône (à l’exception des 3e, 5e, 6e, 7e, 8e et 9e arrondissements de Lyon), des salines royales d’Arc-et-Senans, et du palais Granvelle à Besançon dans le Doubs. Il est Inspecteur Général des Monuments Historiques de Bourgogne et de Franche-Comté à partir de 1992.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Dans le Rhône (69). à Lyon· travaux de restauration sur la Cathédrale St-lean, !’Hôtel de Ville, l’église St-Nizier. la basilique St-Martin d’Ainay, et rénovation du musée des Beaux-Arts dans le palais St-Pierre; l’église Notre-Dame-des-Marais à Villefranche-sur-Saône ; l’église St-Nicolas à Beaujeu ; le château de Bagnols, En Savoie (73), le musée savoisien de Chambéry ; l’ancien Évêché de St-Jean de Maurienne ; la Cathédrale de Moutiers ; l’ancienne basilique d’Aime. En Haute-Savoie (74), le château-musée, le Palais de l’Isle, la Cathédrale d’Annecy, l’ancienne abbaye d’Abondance, le château de Clermont. Dans le Doubs (25), projet de Musée du Temps dans le palais Granvelle, la synagogue et la chapelle du Refuge à Besançon ; le temple St-Martin à Montbéliard ; le château de Joux à La Cluse-et-Mijoux ; l’église d’Ornans ; les Salines royales d’Arc-et-Senans.

DISTINCTIONS

Chevalier des Arts et Lettres (1985). Chevalier de l’Ordre national du Mérite (1992). Chevalier de l’Ordre pontifical de St Grégoire-le-Grand (1981).

Moufle Dominique

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1971, École nationale supérieure des Beaux-Arts (atelier Leconte-Marot) ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1970. Membre de la SFA et de la SAF.

TITRES ET FONCTIONS

Nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques, il est chargé de 1973 à 1982 de la Creuse, de la Corrèze et de la Haute-Vienne et, de 1982 à 1997 du Val-de-Marne (sauf château de Vincennes) et jusqu’en 2005 de la Seine-Maritime (à l’exception de la Cathédrale de Rouen et de l’Archevêché). De 1997 à 2005, Château de Vincennes ; de 1998 à 2004 Cathédrale de Reims. En 1993, il est nommé Inspecteur Général des Monuments Historiques pour les régions : Ile-de-France (Seine-Saint-Denis, Paris VIIe et Notre Dame de Paris), Midi-Pyrénées et Lorraine et monuments français à Rome jusqu’en 2004. Pour les DOM jusqu’en 1998.

Moulin Jacques

DIPLÔMES

– 1981 : Architecte diplômé par le Gouvernement, Ecole nationale supérieure d’Architecture de Paris-La Défense
– 1983 : Diplômé du Centre d’Etudes Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens.

TITRES ET FONCTIONS

  • de 1981 à 1984 : architecte collaborateur de Marcel Lods puis de J.-C. Rochette ACMH ;
  • 1984 : nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques des arrondissements de Melun, Provins et Fontainebleau dans la Seine-et-Marne ;
  • de 1986 à 1994 : chargé du Loiret ainsi que de missions spéciales sur les châteaux de St-Fargeau et de Bournois ;
  • 1996 : chargé de la Haute-Corse et de la Corse du Sud ; de 1999 à 2008, du domaine de Fontainebleau ;
  • 1998 : lance le projet de Guédelon pour lequel il reçoit le prix européen du tourisme en 2005 ;
  • 2001 : chargé de la Manufacture des Gobelins et du Mobilier National ;
  • 2010 : chargé de l’Ecole militaire à Paris et de la Seine-Saint-Denis ;
  • 2012 : chargé du domaine national de Versailles.
  • Membre et administrateur de la SFA. Administrateur de la Fondation Saint-Louis.
  • En 2010 : fonde 2BDM – Architecture et Patrimoine qu’il co-dirige depuis.

ENSEIGNEMENT

  • 1986-1994 : Professeur à l’Ecole d’Architecture de Paris-La Défense

PRINCIPAUX OUVRAGES

En Seine-et-Marne (77) : restauration des remparts et église St-Ayoul à Provins, du château de Blandy-les-Tours, château, église Saint-Etienne et hôtel-Dieu de Brie-Comte-Robert, Restauration et aménagement en maison de retraite de l’ancienne abbaye Saint-Séverin à Château-Landon, construction du château de Nonville, domaine et château de Fontainebleau, château à Champs-sur-Marne, cathédrale Saint-Etienne à Meaux, collégiale Notre-Dame et Saint-Loup à Montereau-Fault-Yonne, église Saint-Aspais de Melun, église Saint-Etienne de Chalmaison, église Notre-Dame de Nemours ;
Dans le Maine-et-Loire (49) : restauration du château de Bournois, et du château et du parc de Lathan ;
Dans le Loiret (45): restauration de la Cathédrale d’Orléans, et du château et jardins de Chamerolles ;
En Haute-Corse (2a) : église Saint-Blaise à Calenzana, citadelle à Corte ;
En Corse du sud (2b) : chapelle impériale à Ajaccio, église Saint-Nicolas à Aullène, église Notre-Dame-du-Mont-Carmel de Stoppia Nova à Quercitello ;
En Seine-Saint-Denis (93) : basilique cathédrale Saint-Denis à Saint-Denis ;
A Paris (75) : aménagement du ministère du Tourisme, Mobilier national, Manufacture des Gobelins, Ecole militaire ;
A Versailles (78) : domaine de Versailles.

Hors attribution statutaire : pont de Zaglia à Evisa (2a), église Sainte-Marie-Majeure à Bonifacio (2b), église Saint-Michel à Lucciana (2b), couvent d’Alesani à Piazzali (2b), fortin génois de Girolata à Osani (2b), château à Hautfort (24), église Saint-Pierre et Saint-Paul à Arville (77), église Saint-Martin à Coulombs-en-Valois (77), patrimoime classé appartenant aux Villes de Montereau-Fault-Yonne, Melun et Moret-sur-Loing (77), Potager du Roi à Versailles (78), église Saint-Denis de l’Estrée à Saint-Denis (93).

DISTINCTIONS

Chevalier de la Légion d’honneur
Chevalier des Arts et des Lettres

PUBLICATIONS

  • « Les jardins du Grand-Trianon, de Michel Lebouteux à Richard Mique », dans le Bulletin monumental, Paris, Société française d’archéologie, 2017.
  • Les Jardins de Vaux-le-Vicomte. Histoire, légendes et métamorphoses d’un chef-œuvre d’André Le Nôtre, Editions Spiralinthe, Semur-en-Auxois, 2014, 128 pages.
  • « Un Monument au fil des siècles », dans Isabelle Rambaud (dir.), Le Château de Blandy-les-Tours, Conseil général de Seine-et-Marne – Editions Gaud, Moisenay, 2007, p. 156-189.
  • « Les Architectures de l’abbaye Saint-Séverin », dans Isabelle Rambaud (dir.), Saint-Séverin de Château-Landon. De l’abbaye à la maison de retraite départementale, Conseil général de Seine-et-Marne, 2004, p. 97-127.
  • « Tous unis contre la réutilisation. Ou l’addition des excellentes raisons qui concourent à mettre en échec les projets de réutilisation des monuments qui en ont le plus besoin », dans Isabelle Rambaud (dir.), Reconvertir le patrimoine, Conseil général de Seine-et-Marne – Editions Lieux Dits, Lyon, collection Cahiers Jean Hubert, 2011, p. 67-76.
  • « Quand les châteaux étaient peints ou finition architecturale des façades et toitures sur les demeures françaises de la Renaissance et de l’époque classique », dans Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles, Versailles, septembre 2009.
  • « Ajaccio, Palais Fesch et chapelle impériale », dans Monuments en Corse. Congrès archéologique de France, Paris, Société française d’archéologie, 2015, 29-37.
  • « Bonifacio, Eglise Sainte-Marie-Majeure », dans Monuments en Corse. Congrès archéologique de France, Paris, Société française d’archéologie, 2015, p.103-114.
  • « Borgo, Eglise Sainte-Marie-de-l’Annonciation », dans Monuments en Corse. Congrès archéologique de France, Paris, Société française d’archéologie, 2015, 157-164.
  • « Beauchery-Saint-Martin, église Saint-Pierre », dans Monuments de Seine-et-Marne. Congrès archéologique de France, Paris, Société française d’archéologie, 2015, p.15-23.
  • « Fontenay-Trésigny, Château de Fontenay », dans Monuments de Seine-et-Marne, Congrès archéologique de France, Paris, Société française d’archéologie, 2015, p. 133-141.
  • « Lourps, église Saint-Menge », dans Monuments de Seine-et-Marne. Congrès archéologique de France, Paris, Société française d’archéologie, 2015, p. 177-184.
  • « Moret-sur-Loing, l’aile renaissance de la maison Chabouillé », dans Monuments de Seine-et-Marne. Congrès archéologique de France, Paris, Société française d’archéologie, 2015, p. 249-259.
  • « Eglise Saint-Ayoul à Provins : Restauration du portail central avec mise en place de sculptures contemporaines réalisées par Georges Jeanclos », dans Entretiens du Patrimoine. L’Ornementation architecturale en pierre dans les Monuments historiques, Ministère de la Culture, de la Communication, des Grands Travaux et du Bicentenaire, Paris, 1989, p.240-245, coll. Actes des colloques de la Direction du Patrimoine.

Mouton Benjamin

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1972, École nationale supérieure des Beaux-Arts, (atelier Pingusson puis UPA 6) ; diplômé des Ponts et Chaussées EPCM en 1972 ; licencié ès lettres, faculté des Lettres de Nanterre en 1974, diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens (Ecole de Chaillot) en 1975 (major de promotion).

TITRES ET FONCTIONS

Architecte collaborateur de Henri lullien ACMH, puis de Jean Sonnier ACMH de 1972 à 1979. Nommé Architecte en chef des Monuments Historiques en 1980, il est chargé du Finistère et du Morbihan jusqu’en 1987, conserve une mission spéciale sur la Cathédrale de Quimper jusqu’en 1993 ; de 1987 à 1993 il est chargé de l’Eure et de l’Eure et Loir (à l’exception de la Cathédrale de Chartres et de la Chapelle Royale de Dreux) ; en 1993, il est chargé de l’Arc de Triomphe (jusqu’en 1994), du Val de Grâce (jusqu’en 2011) et de l’Ecole des Beaux Arts. En 1994, il est nommé en Seine Saint Denis (jusqu’en 2011), et à Paris à l’Hôtel National des Invalides, l’Ecole Militaire et dans le 7e arrondissement (à l’exception du secrétariat général du Gouvernement). En 2000, il est nommé à la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Président de la compagnie de ACMH de 1987 à 1990, de la Section Française d’ICOMOS de 2000 à 2006, de l’Académie d’Architecture de 2006 à 2009, de l’Union Franco-Britannique des Architectes ; Membre du Comité exécutif (en 2009) puis Vice président d’ICOMOS International de 2011 à 2014.
Professeur à l’Ecole de Chaillot de 1983 à 2016.
Il est nommé Inspecteur Général des Monuments Historiques en Rhône-Alpes (1994 à 1998), Picardie (1994 à 2002), Paris (1998 à 2013), Pays de Loire (2000 à 2010), Centre (2010 à 2013).
Expert du Ministère de la Culture pour coopérations patrimoniales (Roumanie, Riga), pour expertises sismiques (Assise, Sichuan).
Expert UNESCO pour Patrimoine Mondial (Angkor, Moscou, La Valette).
Missions internationales : Mission archéologique à Doura Europos (Syrie) protections et consolidations ; restauration de l’ancien monastère d’Apostolache (Roumanie).

PRINCIPAUX OUVRAGES

Restaurations : Cathédrale Notre Dame, Tour Nord, porte Rouge ; Hôtel National des Invalides, cour d’honneur, marquetterie du sol de l’Eglise du Dôme ; Eglise du Raincy, Tour Perret à Grenoble (études) ; verrières de la Cathédrale d’Évreux ; clochers des églises d’Illier-Combray (Eure et Loir), de St Pierre de Chartres ; études pour le château de Gaillon.
Restaurations et renforcements : Cathédrale de Quimper, consolidation et restauration du chœur ; Château Gaillard (Eure) ; clocher de l’église d’Orgeval (Yvelines).
Décors: Pont Alexandre III ; cour vitrée de l’Ecole des Beaux Arts ; salon des Quatre Saisons à l’hôtel de Beauharnais ; salle du Conseil de l’Ordre à la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur ; Aménagements : Musée breton (ancien Évêché de Quimper) ; Musée de l’Ordre de la Libération (Invalides).
Réhabilitations : Ancien hôpital Laënnec.
Créations : Vigie de la citadelle de Port Louis (Morbihan) ; bâtiment d’accueil et de surveillance du Cairn de Barnenez (Finistère) ; création de verrières dans l’église St-Joseph de Pontivy, à l’église de Locronan.
Jardins : Saint Denis (jardin nord de la basilique, du cloître de l’abbaye)

DISTINCTIONS

Ordre National de la Légion d’Honneur (Chevalier) ; Ordre National du Mérite (Officier) ; Ordre des Arts et des Lettres (commandeur) ; Ordre du Mérite Culturel (Roumanie) commandeur.
Membre d’honneur de la commission nationale des monuments historiques de Roumanie (2002).

Muller Alexis

DIPLÔMES :

  • Architecte diplômé d’Etat en 2010 ;
  • Habilité à la maîtrise d’œuvre en nom propre (HMONP) en 2011 ;
  • Diplômé de l’Ecole de Chaillot (DSA Architecture et Patrimoine) en 2017.

TITRES ET FONCTIONS :

  • Architecte en Chef des Monuments Historiques affecté au Domaine National de Marly dans les Yvelines (78), au Domaine de Ferney-Voltaire dans l’Ain (01), aux départements de Jura (39) et de Haute-Savoie (39).
  • Associé chez 2bdm architectes.
  • De 2010 à 2012, architecte pour l’Institut Français d’Archéologie Orientale (IFAO) sur le site de Tebtynis en Egypte.
  • Membre de la Société Française d’Archéologie, de l’ICOMOS et de Docomomo.

PRINCIPAUX OUVRAGES :

Au château de Versailles (78) pour Frédéric Didier, ACMH :

  • restauration de l’appartement du Dauphin, de l’appartement de Madame du Barry, des sacristies, du plafond du salon de Diane ;
  • restauration des toitures de l’aile Gabriel et de l’aile du nord ;
  • études pour la restauration de la cour des bouches, de la cour basse de la chapelle, de la cour de l’opéra, pour la restauration du pavillon des eaux et du bâtiment des acteurs, pour la restauration de l’antichambre de l’œil-de-bœuf, de l’escalier de la reine, du cabinet des poètes et du salon de la chapelle.

En Bourgogne pour Frédéric Didier, ACMH :

  • études pour la restauration intérieure de la cathédrale Saint-Lazare d’Autun (71) ;
  • études pour la restauration du jardin et du château de Challement (58).

En Seine-et-Marne (77) pour Jacques Moulin, ACMH :

  • restauration du portail de l’église de Saint-Loup-de-Naud ;
  • restauration de la travée centrale de la façade de la cathédrale de Meaux
  • restauration de la façade et du portail de l’église Notre-Dame de Moret-sur-Loing ;
  • restauration et ouverture au public du chevet de l’église Saint-Ayoul de Provins ;
  • restauration intérieure de l’église Sainte-Madeleine du Chatelet-en-Brie ;
  • restauration intérieure de l’église Saint-Étienne de Brie-Comte-Robert, vitraux de l’église Notre-Dame de Voulton ;
  • études pour la restauration du Salon de Madame du château de Champs-sur-Marne.

PUBLICATIONS :

  • Alexis Muller et Frédéric Didier, « 2021-2022, la restauration de l’appartement de Madame du Barry », dans L’appartement de Madame du Barry, Edition RMNGP + Château de Versailles, 2023, pp. 45-67.

Musso Jean-Michel

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1973, École nationale supérieure des Beaux-Arts, UPA 4 (atelier G. Dengler) ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1975 ; pensionnaire de la Casa Velázquez à Madrid de 1974 à 1976 ; lauréat de l’Institut en 1976.

TITRES ET FONCTIONS

Activité salariée et libérale de 1973 à 1979 ; professeur de perspective à l’UPA 9 (1973-1977) ; professeur chargé des fonctions de chef d’atelier d’architecture à l’UPA 9 (1977-1982). En 1980, il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques dans l’Aube. Il est par la suite successivement responsable de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort (1980-1984), et de la Haute-Marne (1980-1991) dont il conserve le château de Joinville. En 1991, il est aussi chargé de la Cathédrale, du palais du Tau, de la basilique et du musée Si-Rémi à Reims, dans la Marne ; enfin, à Paris, des Manufactures Nationales des Gobelins et du Mobilier National ; Inspecteur Général des Monuments historiques. il est chargé de l’Aquitaine, de la Lorraine et du château de Vincennes (1991-1993), et en 1993, de Paris et de l’Ile-de-France pour ce qui concerne la Conservation régionale des Monuments historiques. Président de la Compagnie des ACMH de 1983 à 1987. Membre de l’ICOMOS et de la SFA. En 1997, il succède à Bernard Collette au château de Fontainebleau. Jean-Michel Musso meurt en plein exercice à l’age de 55 ans.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Dans l’Aube (10), à Troyes, restauration et mise en valeur de l’ancienne abbaye Saint-Martin-ès-Aires, restauration des toitures et des façades de l’Hôtel Juvénal des Ursins, restauration de !’Hôtel-Dieu, de la tour Saint-Pierre de la Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul ; restauration des parcs et des perspectives du château de la Motte-Tilly.

Dans la Haute-Marne (52), restauration intérieure et aménagement du château du Grand Jardin à Joinville, et restitution du jardin Renaissance ; création d’un musée d’art et d’histoire à Langres, restauration du cloître de la Cathédrale Saint-Mammès et des remparts à Langres.

En Haute-Saône (70), restauration et réaménagement général de l’Hôtel de Ville de Gray, restauration de la tour du château d’Héricourt et aménagement intérieur en musée et bibliothèque, projet de restauration et aménagement en hôtel-résidence du château de Pin.

DISTINCTION

Chevalier des Arts et Lettres ; Chevalier dans l’Ordre National du Mérite (1996).