Naples Paul-François

École des Beaux-Arts, élève de Laisné et de Millet.

TITRES ET FONCTIONS

Il travaille pendant douze ans avec Millet. En 1874, il est attaché à la Commission des Monuments Historiques et est chargé de divers travaux dans le Calvados, en Seine-et-Oise et dans la Haute-Saône. Il est architecte suppléant à la Cathédrale de Reims (1876-1879) tandis que Millet en est l’architecte titulaire Dès 1875, il sollicite le poste d’architecte diocésain de Langres en remplacement de La Rocque après avoir été nommé en 1882 rapporteur près le Comité des Inspecteurs Généraux des travaux diocésains. Il effectue des missions dans les arrondissements de Nantes, d’Étampes, dans les départements des Vosges, de la Haute-Saône et de la Haute-Vienne. Il a été également correspondant de « l’Encyclopédie d’Architecture » pour laquelle il donna plusieurs dessins. Il participe à l’exposition de Vienne en 1882. Il est l’auteur de relevés et de dessins pour Reims. Il remet au Salon de 1878, un projet d’hôtel du XVe siècle à Paris.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Il restaure les églises St-Pierre et St-Jacques de Lisieux, St-Pierre de Touques et de St-Léonard, Ste-Catherine de Honfleur, de St-Juziers, de Mareuil-Marly, de St-Pierre-sur-Dives, de Louveciennes. le choeur de celle de Longpont, l’hôtel de Marisy à Troyes, les ruines du château de Montlhéry, la porte de Brie-le-Château.

Naviglio Olivier

DIPLÔMES :

Architecte DPLG – Ecole d’architecture de Grenoble en 1991 – 1er prix
Architecte DCESHCMA – Ecole de Chaillot, Paris, 1993
CEA Jardins Historiques et Paysages – Ecole d’Architecture de Versailles – 1995
Concours d’Architecte en chef des monuments historiques – 1998
Cycle expertise judiciaire – Institut de l’Expertise de Paris – 2016.

TITRES ET FONCTIONS :

Après une expérience technique auprès de l’entreprise MERLIN-GÉRIN Appareillage Electrique à Grenoble, Olivier NAVIGLIO s’oriente vers l’architecture en devenant successivement collaborateur de l’architecte J. PERINO à Meylan (38) en 1983, puis de F. BOTTON ACMH à Lyon (69) dès 1991. Il réussit à son tour le concours d’Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1998 et fonde alors sa propre activité.
Il fonde la société ARCHITEKT-ON à Lyon en 2013.

Olivier NAVIGLIO est Expert Judiciaire près la Cour d’Appel de Lyon depuis 2017, collège Monuments Historiques.

PRINCIPAUX OUVRAGES :

Restauration de l’abbaye d’Ambronay (01) – Centre Culturel de Rencontres ; Abbatiale et Monastère Royal de Brou à Bourg-en-Bresse (01 – CMN) ; Reconversion du Marché Couvert de Sens (89) ; Prieuré Saint-Pierre à Pont-Saint-Esprit (30) ; Préfecture de Police de Marseille (13) ; Château de Grignan (26) ; Eglise Saint-André de Grenoble (38) ; Pont suspendu de Moulin-sur-Cance à Vernosc (07) ; Usine de la Grande Vapeur à Oyonnax (01).

PUBLICATIONS :

Restauration d’édifices en molasse. Trois exemples dauphinois, entre doctrine et pratique, in Déontologie de la pierre, Actes du colloque de Lausanne des 14 et 15 juin 2012 ; Avant toute chose, respecter l’œuvre, in Patrimoine pour demain, n°1, l’Abbaye d’Ambronay, 2012.

Nicot Guy

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1954, major au concours d’admission à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts ; lauréat de l’Institut. Prix Hector Lefuel (1956) ; prix du Meilleur Diplôme (1960) ; prix Europa Nostra (1987).

TITRES ET FONCTIONS

Architecte en chef des Bâtiment civils et Palais nationaux depuis 1962 ; il est architecte ordinaire du palais de l’Institut, puis est chargé, en 1967, du palais de l’Élysée et des résidences présidentielles, du palais du Louvre et des Tuileries. Mis en réserve à la suite du concours de 1962-1963, il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1970. Il est alors chargé du Jura (1971-1979), de la Haute-Saône (1971-1979), du Territoire de Belfort (1974-1979), de l’Eure (1980-1986), et de l’Eure-et-Loir (1973-1986) dont il conserve la Cathédrale de Chartres (à partir de 1981) et la Chapelle Royale de Dreux. En 1987, il est Architecte en chef du palais du Louvre et Conservateur du domaine national du Louvre et des Tuileries.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Le Centre international du vitrail, le monument de Charles Péguy et I’ Hôtel du département à Chartres. Les façades et les aménagements intérieurs de la salle des fêtes du palais de l’Élysée, l’amphithéâtre de 600 places pour l’école du Louvre (avec Daniel Kahane) ; le musée promenade de Marly-le-Roi à Louveciennes dans les Yvelines (78) ; le centre commercial de Dijon-Dauphine dans la Côte-d’Or (21) ; la cour de France et la bibliothèque de l’abbaye de Bec-Hellouin, et le musée d’Évreux dans l’Eure (27) ; la réhabilitation de l’École nationale supérieure de Création industrielle à Paris.

DISTINCTIONS

Chevalier des Arts et Lettres ; Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur ; Officier de l’Ordre national du Mérite.

PUBLICATIONS

Basilique Saint-Julien de Brioude, Éd. G de Bussac, 1967 ; Chartres par rues, tertres et monuments, Éd. Anthèse, 1988 ; Au Louvre, la cour Napoléon transfigurée, Éd. Réunion des musées nationaux, 1993.

Nodet Henri

Fils de Henri Nodet. École des Beaux-Arts, atelier Hulot, ingénieur des Arts et Manufactures.

TITRES ET FONCTIONS

Il entre dans le Service des Monuments Historiques en 1919 en tant que délégué à titre provisoire comme Architecte en chef dans l’Aude et l’Ariège. Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1920 ; il est chargé de l’Ardèche, de la Haute-Loire, de l’Aveyron et de la Lozère (jusqu’en 1939), du Vaucluse (1920-1944), du Tarn (de 1925 à 1931 et de 1944 à 1950), des Pyrénées-Orientales (1930-1947) et de l’Ariège jusqu’en 1947.

PRINCIPAUX OUVRAGES

La Chaise-Dieu, les Cathédrales du Puy, de Rodez et de Mende ; les églises d’Espalion et de Villefranche-de-Rouergue ; divers travaux à Avignon (Palais des Papes, remparts, Cathédrale, chapelle de lycée) ; à Perpignan, le Palais des rois de Majorque ; les châteaux de Salces, de Serrabone ; à Narbonne, l’Hôtel de Ville, St-Just, l’église St-Paul-Serge, le cimetière paléochrétien.

DISTINCTION

Chevalier de la Légion d’honneur en 1954.

Nodet Henri

Fils de Henri Nodet. École des Beaux-Arts, atelier Hulot, ingénieur des Arts et Manufactures.

TITRES ET FONCTIONS

Il entre dans le Service des Monuments Historiques en 1919 en tant que délégué à titre provisoire comme Architecte en chef dans l’Aude et l’Ariège. Il est nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques en 1920 ; il est chargé de l’Ardèche, de la Haute-Loire, de l’Aveyron et de la Lozère (jusqu’en 1939), du Vaucluse (1920-1944), du Tarn (de 1925 à 1931 et de 1944 à 1950), des Pyrénées-Orientales (1930-1947) et de l’Ariège jusqu’en 1947.

PRINCIPAUX OUVRAGES

La Chaise-Dieu, les Cathédrales du Puy, de Rodez et de Mende ; les églises d’Espalion et de Villefranche-de-Rouergue ; divers travaux à Avignon (Palais des Papes, remparts, Cathédrale, chapelle de lycée) ; à Perpignan, le Palais des rois de Majorque ; les châteaux de Salces, de Serrabone ; à Narbonne, l’Hôtel de Ville, St-Just, l’église St-Paul-Serge, le cimetière paléochrétien.

DISTINCTION

Chevalier de la Légion d’honneur en 1954.

Oudin Philippe

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1969, École nationale supérieure des Beaux-Arts. UPA 7 (atelier Dengler) ; diplômé du Centre d’Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens en 1975.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte des Bâtiments de France, chef de la 3′ agence de Paris (1976 1980) ; Architecte en Chef des Monuments historiques en 1980, il est chargé de la Vendée (1980-1982), de l’île de la Réunion (1980-1989), de la Charente-Maritime (à partir de 1980), de la Charente (à partir de 1983) et de la Dordogne (en 1993). Membre de l’ICOMOS et de la SFA.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Restauration des églises romanes de Saintonge, d’Aunis et d’Angoumois, de l’église Notre-Dame de Royan construite par Guillaume Gillet, et du pont transbordeur de Martrou à Rochefort.
Dans la Charente-Maritime (17), l’église St-Sornin, le château de Dampierre-sur-Boutonne et l’abbaye de Sablonceaux. Dans la Charente (16), les châteaux de La Rochefoucault et de l’Oisellerie à La Couronne.

DISTINCTIONS

Prix Europa Nostra pour l’église St-Sornin (1989), prix Europa Nostra et prix Master Art pour le château de Dampierre (1993).

Ouradou Maurice

École des Beaux-Arts, élève de Lebas et de Viollet-le-Duc.

TITRES ET FONCTIONS

Il travaille aux côtés de Viollet-le-Duc et participe en 1860 aux travaux de Notre-Dame de Paris ainsi qu’à l’église Notre-Dame de Beaune. Il est nommé Architecte des Monuments Historiques en 1865. Il restaure la grande salle de l’hôpital de Beaune en 1880 et remplace Viollet-le-Duc à la Commission des Monuments Historiques de 1879 à 1884.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Il restaure les églises St-Yved à Braisne (Aisne) et de Til-Châtel (Côte-d’Or), Notre-Dame à Châlons (Marne) et de Pierrefonds (Oise), succédant ainsi à Viollet-le-Duc.

Pallot Éric

DIPLÔMES

Architecte diplômé par le Gouvernement en 1978 ; Architecte du patrimoine en 1985.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte libéral (1978-1986) ; architecte des Bâtiments de France (1986-1987). Architecte en Chef des Monuments Historiques depuis 1991. Il est nommé Inspecteur Général des Monuments Historiques en 2012.

RESPONSABILITES TERRITORIALES

Jura (39) et Haute-Saône 70) :1991-1993, Ain (01) :1991-2000, Côte-d’Or (21) : depuis 1992, Le mont Beuvray (71) : 1995-1996, Aube (10) : depuis 1999, Palais et domaine de Compiègne : depuis 2009, Château de Blérancourt (02) depuis 2015.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Dans le Jura (39), Cathédrale St-Claude, Salines de Salins les Bains. Dans la Haute-Saône (70), Hôtel du Cardinal Jouffroy à Luxeuil-les-Bains. Dans l’Ain (01), église abbatiale de Brou à Bourg-en-Bresse , restauration de la ferme des Planons à St-Cyr-sur-Menthon, Usine La grande vapeur d’Oyannax, Abbaye Notre-Dame d’Ambronay. Dans la Côte-d’Or (21), Hôtel Dieu de Beaune, Cathédrale de Dijon, Biblitothèque de l’abbaye de Cîteaux, Eglise de Chatillon-sur-Seine, Musée des Beaux Arts de Dijon, Palais des Etats de Dijon. Dans l’Aube (10), Hôtel Dieu de Troyes, Abbaye de Clairvaux, Cathédrale de Troyes. Dans l’Oise (60), Parc et palais de Compiègne.

Paquet Jean-Pierre

École des Arts Décoratifs ; architecte diplômé par le Gouvernement ; École des Beaux-Arts, atelier Pontremoli ; diplômé des Études Supérieures d’Histoire et de Conservation des Monuments Anciens.

TITRES ET FONCTIONS

Il effectue une double carrière dans les Bâtiments civils et les Monuments Historiques. Il est également professeur à Chaillot.
Il est l’un des premiers à s’être intéressés à la maladie de la pierre. Nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1939- 1974), il est chargé de la direction des travaux des édifices du Loiret (1939-1940) et du Val-de-Grâce (renouvelé jusqu’en 1975), du département de l’Oise (à l’exception de Noyon, attribué en 1942), des Invalides (renouvelé jusqu’en 1975), des arrondissements de Dieppe et du Havre (1945), du Palais de justice de Rouen ainsi que d’une mission spéciale pour la Ville du Havre jusqu’en 1964. Il est président de la Compagnie des ACMH (1946-1947) qu’il a fondée.
En 1948, il est nommé adjoint à l’Inspection Générale des Monuments Historiques, en remplacement de Chauvel, et, à ce titre, chargé des vestiges d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) puis, en 1953, de l’Indre, de la Creuse, de l’Allier, du Puy-de-Dôme, de la Haute-Loire, du Cantal, de la Corrèze, de la Haute-Vienne, de la Lozère, de l’Aveyron. En 1954, il est nommé membre du Conseil général des Bâtiments de France. En 1966, il devient Architecte
en Chef du Muséum d’Histoire naturelle du Havre jusqu’en 1972.

PRINCIPAUX OUVRAGES

Les Cathédrales de Noyon et de Beauvais, l’église St-Leu d’Esserent, le Val-de-Grâce, les Invalides ainsi que le Palais de justice de Rouen. Il construit !’École des Métiers du Bâtiment de Felletin en 1948.

DISTINCTIONS

Croix de guerre 1939-1945. Chevalier de la Légion d’honneur en 1951 et promu Officier en 1960, Officier de !’Ordre national du Mérite, Commandeur des Arts et Lettres, Palmes académiques, médaille d’argent des Affaires étrangères.

Paquet Pierre

École des Beaux-Arts et des Arts Décoratifs, élève de Vaudremer et de Genuys.

TITRES ET FONCTIONS

Architecte diocésain de Cambrai, Blois et Bordeaux (1901) puis nommé Architecte en Chef des Monuments Historiques (1905-1947), chargé du Pas-de-Calais, des Ardennes. du château de Nantes et des édifices de Poitiers puis de l’hôtel de Cluny, de la Ste-Chapelle, de l’ancien prieuré St-Martin-des-Champs à Paris (1919-1921) et du Mont-St-Michel (1923).
Adjoint à l’inspection Générale en 1916, il est nommé Inspecteur Général des Monuments Historiques en 1920.